Annaba: A la laiterie Edough, pour produire un litre de lait, 78g de poudre au lieu de 83 g

Une arnaque au lait réglementée -  C'est du lait léger et d'une mauvaise odeur, ont-elles indiqué. «La qualité du lait en sachet est tellement médiocre que les enfants refusent de le boire» dira cette mère de famille. « Ce produit contient davantage d'eau que de lait», déplorent les consommateurs. La mauvaise qualité de ce produit, censé être un aliment indispensable, selon la plupart des nutritionnistes est flagrante. Le lait commercialisé manque de protéines entrant dans sa composition. Il faut 110 g de poudre pour un litre de lait, alors que le cahier des charges de l'Office national du lait (ONIL) exige un minimum de 93 g». En effet, certains transformateurs usent de stratagèmes pour se remplir les poches. Ces derniers produisent du lait d'une qualité très médiocre. Le lait en sachet continue à générer la colère des citoyens, et ne répond pas aux normes standards d’un lait pasteurisé partiellement écrémé. La production de lait pasteurisé est souvent frappée par des dysfonctionnements, qui en disent long sur certaines pratiques en vigueur dans la filière. C’est le cas de la laiterie l’Edough, de la mauvaise qualité du lait, engendrée par le non-respect des normes en matière de dosage en poudre de lait. «C’est du lait mouillé et certains produits ont une mauvaise odeur», disent les consommateurs. En effet, le préparateur du lait, pour fabriquer un litre de lait doit mettre 83 g/l au lieu de 78 g de matière sèche/l ce qui influe sur la qualité organoleptique du lait, la densité du lait de 1029 alors qu’elle devrait être de 1031 : donc il y a mouillage, et d’autres facteurs à risques tel qu’essentiellement l’eau qui entre dans la production du lait n’est pas traitée, et l’opération de dégazage du lait n’est pas aussi été effectuée. Le lait en sachet partiellement écrémé ressemble beaucoup plus à de l’eau blanche, ce qui représente un piètre apport en éléments nutritifs, quand on sait que ce « lait » est consommé par des milliers d’enfants en pleine croissance et des personnes âgées. Ces faits ne sont pas pris en considération par le service de la qualité de la DCP, pour qui « l’essentiel est qu’il n’y ait pas de pénurie, quitte à servir de l’eau blanche ».Ajouté à cela, la fabrication du beurre fermier et crème sont fabriquées de façon manuelle ce qui génère des risques de contamination.

Seybouse Times - 04 Août 2013 - F.B