Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba: Pont Seybouse - Les espagnols suspendent les travaux
Zone Membre
Publicités

Annaba: Pont Seybouse - Les espagnols suspendent les travaux

Publié le 12/08/2013
Le chantier du nouvel échangeur à proximité de la cité Seybouse est actuellement à l’arrêt. L’entreprise en charge l’exécution des travaux, de droit espagnol, dénonce entre autres le retard du paiement. « Cela fait plus de 15 jours que les ouvriers chargés des travaux ont été informés de la décision de l’entreprise. Nous attendons toujours à ce que le problème soit réglé » a confié un travailleur interrogé sur le site même. Selon nos sources, les services chargés de régler l’entreprise ont mis du retard dans le paiement de trois  situations exécutées par les maîtres d’ouvrage. « C’est un phénomène très fréquent dans les projets publics. Les entrepreneurs souffrent généralement du retard du règlement » a-t-il ajouté. Les dits entrepreneurs continuent pourtant à travailler malgré les vicissitudes que leur imposent  les marchés publics. Ce qui n’est pas le cas de l’entreprise espagnole. « Dans le cas du Pont Seybouse, le savoir-faire n’est pas à la portée des entreprises algériennes aussi grandes soient-elles » a précisé Rachid, architecte, pour préciser : « La conception des ponts est rarement confiée à des entrepreneurs nationaux vu le manque de qualification. Si les bureaux d’études peuvent le faire, les exécuteurs, eux, ne suivent pas ». Ceci rend les espagnols indispensables pour mener le projet à terme. Par ailleurs, il s’avère que même s’il existe des entreprises algériennes en mesure de bâtir des ponts, certains facteurs empêchent les autorités de les solliciter.  C’est en tout cas l’avis de nombreux chefs de bureaux d’études et d’entreprises nationales.  Un des architectes a même souligné la qualité de la ferraille requise dans ce genre de projets spécifiques. « Les normes de construction exigent des ferrailles 32 sine qua non le pont croulera dans peu de temps. Les entreprises algériennes n’ont pas le pouvoir de s’approvisionner en ce matériau car ils sont dépendants aux règlements par tranches » dira notre même interlocuteur Le ciment spécifique à la construction des ponts est, quant à lui, très cher. Il avoisine les 6000 DA le sac. Ces éléments jouent en faveur de l’entreprise espagnole dans son coup de force avec les autorités publiques locales. « Sans paiement des situations, nous ne bougerons pas » répètent les cadres dirigeants de l’entreprise ibériques aux travailleurs algériens pressés de reprendre le travail

Le Provencial - 12/08/2013 - Zarrougui Abdelha
« Actualité précédente
Annaba: SAUVEGARDE DE LA MADINA MÉDIÉVALE - L’agonie du centre historique de Bûna-Annaba
Actualité suivante »
Annaba: Conservation foncière - Finaliser tous les dossiers en suspens sous quinzaine

Les Commentaires

Comme dans plusieurs projets engagés, un manque de suivi et du sérieux, les financements pourquoi est-on à la traîne? il ne faut aller loin pour savoir à qui la faute...il faut dire la réalité, beaucoup de travaux démarrent et le reste "Inch'Allah".
Nous avons un exemple parfait qui résume notre situation de dysfonctionnement avec; "Rabah Bitat Airport Terminal II" confié à une entreprise égyptienne "Arab Contractor" dont les travaux commencés à la fin 2007 qui a connu une cessation d'activité de 572 jours et de 47 millard de prévu à ce jour on parle de 300 et ce sera s'en doute terminé un jour peut-être à la semaine (des quatre jeudi) ou à (la Saint glinglin) plus rien ne nous étonne...c'est ça le "bled".
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires