Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba: La Coquette et les réfugiés syriens - Des jeunes filles prê...
Zone Membre
Publicités

Annaba: La Coquette et les réfugiés syriens - Des jeunes filles prêtes à marier…

Publié le 18/08/2013
S’il vous prend l’envie de traverser le Cours de la Révolution ne soyez pas étonnés de voir des groupes de jeunes dames vêtues de hidjebs et papotant sur les bancs disséminés à travers les allées à l’ombre des arbres majestueux qui font la beauté des lieux. Logés en famille ou isolés dans le centre de Sidi Bélaïd ou dans des hôtels où on applique pour eux des prix modérés, nos frères et sœurs syriens se sont réfugiés dans notre pays à la suite des évènements douloureux qui se déroulent actuellement dans leur pays. Tout comme beaucoup de sujets tunisiens et africains. Les premiers arrivés, issus d’Alep, Damas et Homs, d’après des confrères se seraient installés tout d’abord à l’Ouest du pays et particulièrement à Béchar où ils recueillaient l’aumône devant les mosquées de la ville. A Alger au square Port Saïd, ils ne purent résister à la cherté de la vie, ils se sont alors éparpillés à travers le territoire national et élisent domicile dans les villes côtières où le climat se rapproche du leur. Ils sont d’après les statistiques plus de 12 000 membres de cette communauté à s’être réfugié en Algérie. Les jeunes filles d’après toujours les informations que nous avons pu recueillir prennent volontiers un mari Algérien sans demander de dot, mais seulement les 5 000 DA exigés par la religion. Ce qui fait l’affaire de jeunes qui n’ont pas trouvé l’élue de leur cœur. Mais la plupart seraient en situation irrégulière. Seuls 5% de ces réfugiés auraient traversé les frontières légalement. Seulement au moment de fuir la guerre, beaucoup ne possédaient pas de passeport, et contraints à un départ précipité, la plupart en se rendant d’abord en Turquie où on comptait 4000 sujets syriens en fuite par jour, en Jordanie ou au Liban limitrophes selon les le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations Unies. Pour revenir à notre ville, d’autres familles et elles sont nombreuses, provenant des pays africains limitrophes de l’Algérie, occupent tous les coins de rues. Elles sont là, installées du matin au soir, quémandant une petite pièce pour subvenir à leurs besoins alimentaires tout d’abord mais aussi pour offrir le lait nécessaire aux nombreux bébés. Beaucoup d’enfants subsahariens sont là, innocentes victimes des bêtises des grands. Ainsi d’après nos renseignements à M’sila cette communauté africaine est tellement importante qu’elle se confond avec les habitants de cette ville du Hodna.

L'EST - 18/08/2013 -
Ounissi Manel
« Actualité précédente
Annaba: Cours de la Révolution - Le temps des gargotes !
Actualité suivante »
Annaba: Direction de la culture - Un nouveau guide pour la direction de la culture

Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires