Annaba: Vieille ville - Les chiens errants sèment la panique

Les résidents de la Vieille ville ont eu la frayeur de leur vie hier de 6 h à 8 h quand une meute de chiens errants s’était rabattue sur le coin du parking de la rue du CNRA, attirée par l’amas d’ordures que les services du nettoiement laissent croupir là. Commerçants et passants ne pouvaient que s’enfermer ou fuir devant des animaux rendus à l’état sauvage et attaquant tout ce qui passait à leur portée. En fait, les chiens se battaient entre eux, à défaut de proie et l’un d’eux avait même succombé sous l’attaque de ces congénères déchaînés ainsi qu’un chat qui avait été dévoré sur place. Puis la meute s’était débandée à travers les ruelles et même sur le Cours instillant là aussi la panique. Jusqu’à quand, de telles situations vont perdurer et en plein centre-ville comme c’était le cas hier ? Parce que la même chose était arrivée il y quelque temps et apparemment personne ne s’est inquiété de cet état de chose ni des risques que ces bêtes à l’état sauvage peuvent constituer pour la population. Et quelle publicité pour cette saison estivale, la pire qu’aura connu Annaba en matière de laisser-aller et d’indifférence des principaux concernés. Et n’allez pâs croire que ces stands de l’habit traditionnels où il y a plus d’autres choses que d’habits va y changer quoi que ce soit et hier même cette exposition était... exposée au danger que constituait les chiens errants. Il est vrai qu’il faut un arrêté de wilaya pour une battue administrative et qu’à partir de là, les chasseurs de la fédération peuvent obtenir les munitions qui leur font défaut pour abattre ces chiens errants mais en attendant, il y a la PUPE, la police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement qui peut intervenir. On ne peut que s’interroger comme vous pouvez le constater alors que les citoyens en sont maintenant à se demander s’il ne faut pas s’atteler eux-mêmes à abattre ces animaux. Les commerçants en tout cas se sont armés qui d’un gourdin qui d’une barre de fer afin de se défendre, surtout qu’ils commencent leur journée tôt et qu’ils ont peur d’être attaqués mais que peuvent faire les passants ? Faut-il maintenant que chacun sorte de chez lui avec un gourdin ? Pourquoi pas, cela a déjà eu lieu pour les résidents d’Oued Forcha, il y a quelques années et pour le même motif. Mais il n’y a pas à s’étonner puisque vivre à Annaba ou vivre à la campagne revient au même maintenant.

L'EST - 20/08/2013 - Ammar Nadir