Annaba: Subsahariens - De réfugiés, ils deviennent agresseurs

Le pas a été vite franchi pour certains parmi ces « réfugiés » subsahariens qui sont d’un coup apparus à Annaba durant le Ramadhan et pour ceux qui les avaient précédés. En effet, il y a 4 jours de cela, un commerçant de téléphones portables à Haï El Abtal, a été gravement agressé dans son local par un groupe de ces individus, entre 20 h 30 et 21 h. Armés de coutelas, ils ont blessé le commerçant au bras et se sont enfuis en emportant plusieurs appareils téléphoniques. Au delà de cette agression qui aurait pu être commise par des bandits du crû c’est la problématique de ces réfugiés qui est maintenant d’actualité. En effet, certains n’hésitent plus à harceler puis à faire du chantage à la plainte, en profitant d’un statut de réfugié politique, pour soutirer de l’argent aux Annabis. Les Syriens autrefois fiers et qui n’hésitaient pas chez eux à le faire sentir aux Algériens qui visitaient leur pays pour y acheter tissus, habits, etc, ont choisi la mendicité tout comme ces familles de subsahariens, nigériens, maliens, etc qui font la manche quotidiennement, utilisant surtout les enfants et harcelant les passants, à travers les rues de la ville. Personne ne s’oppose à l’accueil de ces personnes et l’Etat algérien à travers le Croissant rouge, leur vient en aide et pas qu’un peu mais les pouvoirs publics ne peuvent continuer à tolérer des agissements asociaux ou même criminels maintenant et se doivent de protéger la population en général et surtout leur population en particulier. Durant la décennie noire, les Algériens n’ont pas migré en masse à l’étranger, d’ailleurs pratiquement tous les pays leur étaient fermés et les déplacements ont eu lieu à l’intérieur du pays pour ceux qui fuyaient le terrorisme. Aussi, il serait judicieux de contrôler ces flux migratoires et surtout de faire comprendre à ces migrants qu’ils sont peut être les bienvenus ici mais qu’ils doivent respecter la loi, d’autant plus que témoignages à l’appui, ils bénéficient de la solidarité des Annabis et que personne d’entre eux jusqu’à preuve du contraire ne meurt de faim. Bien plus quand vous faites preuve de charité à leurs sollicitations, certains trouvent moyen de vous dire que ce n’est pas assez !

L'EST - 21/08/2013 - A N