Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba. Colère dans une cité Universitaire
Zone Membre
Publicités

Annaba. Colère dans une cité Universitaire

Publié le 07/04/2007

Plus de 300 étudiants de la cité des 2500 lits de Sidi Achour relevant de l'université de Badji Mokhtar dans la wilaya de Annaba observent pour le troisième jour consécutif un sit-in en signe de solidarité avec onze autres étudiants entrés en grève de la faim.   Ces derniers ont été condamnés à six mois de prison avec sursis il y a un mois par le tribunal de Annaba suite à des troubles survenus à ladite cité. Le restaurant avait été saccagé et un mur édifié depuis quelques mois pour séparer les 1500 lits des garçons et les 1000 lits où résident les filles, avait été démoli. Reconstruit pendant les vacances de printemps, le fameux mur a été encore démoli dimanche dernier pendant la nuit par une quinzaine de personnes cagoulées.

 Sur place, les étudiants contestataires ont empêché les personnels de l'administration de rejoindre leurs postes. Sur des banderoles déployées un peu partout on pouvait lire entre autres «Non à la hogra»; «Oui à un dialogue responsable». Plus d'une centaine de plats avec leur contenu (pois chiche, oeufs, yaourt) sont posés à même le sol. Des étudiants affirment qu'ils veulent que les véritables responsables de l'acte de dimanche dernier soient démasqués et déférés devant la justice, de crainte de voir leurs camarades condamnés déjà lors de la première affaire à six mois avec sursis, «porter le chapeau». Certains d'entre eux se rendus de leur propre chef à la sûreté du 11ème arrondissement alors que d'autres restés encore chez eux après les vacances ont été interpellés par les mêmes services.

 Les mêmes étudiants évoqueront l'atmosphère délétère qui règne dans la cité et qui affecte énormément leur moral, avec des groupes d'étudiants qui veulent imposer leur diktat «en empêchant tantôt des étudiants d'aller au restaurant et à faire ceci ou cela...».

 Un rassemblement a été tenu jeudi dans l'après-midi. Il s'agit pour ces étudiants de désigner par écrit ceux qui pourront parler et agir en leur nom pour entamer un dialogue avec les responsables concernés afin de trouver «une issue à une situation qui n'a que trop duré et dont les débordements sont imprévisibles».

Le quotidien d'Oran > 07/04/07 > A. Ouelaâ

« Actualité précédente
Annaba. Accident mortel d'un ouvrier à El-Hadjar
Actualité suivante »
Annaba. La France veut fournir 50 % de blé dur

Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires