Annaba. La France veut fournir 50 % de blé dur

L’Association France export céréales (AFEC), organisme interprofessionnel de promotion internationale des céréales françaises, a organise un «colloque franco-algérien spécifiquement organisé autour du blé dur.   Cette rencontre s’est déroulée, hier, à l’hôtel Majestic de Annaba et a été présidée par le secrétaire général adjoint de l’Associatioon générale des producteurs de blé français. M. Jean-Pierre Langlos Berthelot.
Au cours de cette rencontre, pas moins de quatre thèmes ont été abordés, notamment celui du marché mondial du blé dur, de la qualité du blé français face à ses concurrents, ou encore de la production et de la qualité du blé dur français, précise la même source.
Ce colloque a été l’occasion de mettre en valeur la qualité de la production française de blé dur qui avec ses deux millions de tonnes de blé durs par an, qui a pour but de garder sa place de fournisseur   seulement au nord de l’Afrique mais dans tout le continent dont des pays connaissent une sécheresse qui dure depuis des années. L’Algérie s’approvisionne depuis deux ans déjà, soit un taux de 45% de leurs besoins qui représente une quantité de 700 000 tonnes de blé dur.
Malheureusement l’offre française reste encore limitée face à la demande algérienne qui se situe suivant les années entre 1,5 et 2 millions de tonnes.
Les professionnels français se disent optimistes quant aux évolutions de surfaces prévues  pour la prochaine campagne agricole. L’objectif de la France est de fournir à l’Algérie 50% de ses besoins en blé dur. Dans ce contexte, il faut souligner que la France est aujourd’hui le premier producteur de céréales de l’Union européenne avec 70 millions de tonnes de céréales et environ 35 millions de tonnes de blé.
Parallèlement, le Maghreb, qui comprend l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, consomme par ailleurs, chaque année plus de 10 millions de tonnes de blé tendre dont plus de 50% sont achetés sur le marché mondial.
Et reconnaissons le, la France assure une sécurité sanitaire de production complète qui répond aux attentes de la demande du consommateur algérien.  Lors de ce séminaire, il a été reconnu que le marché algérien est donc très important pour les céréaliers français, qui, d’ailleurs, connaissent parfaitement ses exigences.

La nouvelle république > 07-04-2007 > Oki Faouzi