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Annaba: La Marsa - Décharge sauvage ou destination touristique ?

Publié le 08/09/2013
Destination par excellence des touristes et des familles, la corniche de la Marsa, 70 kilomètres à l’Est de Skikda, reliant le village au fameux Cap de fer, est devenue carrément une décharge sauvage. Pratiquement, chaque semaine, a-t-on constaté sur place, des tonnes de détritus sont jetees, notamment, aux abords de l’abattoir communal, juste à la sortie de la commue, au vu et au su de tout le monde. Cette situation, jugée par la population locale d’inacceptable a contraint, d’ailleurs nombre de touristes à emprunter des zones inaccessibles aux camions et tracteurs pollueurs. En effet, une bonne partie des amas jonchant encore cette route ça et la, a été “larguée” directement à partir des beines des camions vers les galets et les eaux de mer. Pourtant, de telles pratiques criminelles sont outrageusement réprimées dans nombreuses régions littorales, à l’exemple de celles d’Annaba où même les gros bonnets ont été châtiés pour des tentatives similaires. Ce mal qui ronge cette localité où le régionalisme et le tribalisme sont malheureusement ancrés dans les mœurs de certains individus, semble être intraitable. Les habitants affirment avoir saisi la gendarmerie nationale sur le 1055, voire même la brigade. Pas plus tard qu’hier, alertés sur le numéro vert, les gendarmes de la brigade de la Marsa ont appréhendé en flagrant délit deux tracteurs et un engin en train de polluer. “ C’est inadmissible de fermer les yeux sur des individus qui polluent au fil des jours cette zone encore à l’état sauvage et c’est du devoir des habitants de préserver ce paradis terrestre dans l’intérêt de tout le monde“, ont tenu à témoigner des habitants qui pour beaucoup, la  pollution a fini par empoisonner leur vie quotidienne. Aujourd’hui, et par la force des choses, le danger de la pollution dans cette contrée il est quasi-présent. Le mal à la Marsa s’appelle la pollution de la corniche où sont de déversées quantités de déchets toxiques, qui ont transformé cette partie du littoral, ou se jette l’oued Djamoune, en un véritable dépotoir. La sonnette d’alarme est tirée.

 L'EST - 08/09/2013 - B. Salah-Eddine
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