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Annaba: Transport urbain - Vétusté du parc –autos

Publié le 14/09/2013
Le problème du transport en commun ne cesse de se poser avec acuité dans la wilaya, aussi bien, en matière de qualité des services et des moyens roulant mis en circulation, que de prise en charge de la couverture des dessertes. Autant de choses d’Achille auxquelles il faut y remédier dans les meilleurs délais. Le transport qui a été le premier secteur touché par la libération, n’a connu en fait qu’une certaine amélioration sur le plan du nombre de son parc roulant. Quant à la prestation de service public, elle laisse à désirer et fait grandement défaut. La médiocrité, conséquence de la vétusté des véhicules de transport, semble être acceptée par tous et s’érige en sorte de « culture » fort prisée par les patrons qui, chaque soir, se rassemblent aux stations de bus d’El-Hattab et Kouch, drainant avec eux leur comportement ostentatoire.En effet, une anarchie totale caractérise, depuis plusieurs années, ce secteur touchant aussi bien les lignes urbaines que suburbaines. Et pour cause, beaucoup d’Annabis jugent « que le transport est devenu synonyme de misère ». Absence flagrante de coordination entre les intervenants, manque d’hygiène et de salubrité, surcharge obligatoire, non respect des arrêts de bus et encore moins les horaires de départ et d’arrivée, sont autant de maux qui sapent tels ces métastases ce secteur on ne peut plus vital. À cela, il faut ajouter les désagréments engendrés par les gaz toxiques dégagés par des bus brinquebalants et de taxis datant de plus de 30 ans de service. En plus, les différentes stations de bus, à savoir Sidi Brahim, Kouch et El-Hattab, ne sont pas moins qu’une sorte de « bouillon de culture », vecteur de maladies respiratoires, olfactives et optiques. Et pour s’enquérir de la gravité de la situation, il suffit seulement d’y faire un tour aux heures de pointe. Ce constat alarmant, n’échappe en réalité, ni aux autorités locales, ni aux élus et ni aux concernés en premier chef a savoir les usagers qui subissent à leur corps défendant ces « aléas » provoqués par la passivité des uns, le laxisme des autres, l’appât et l’avidité du gain de certains transporteurs, « agrémentés » de l’indifférence et la négligence de plus d’un. Si, cependant, le parc de transport est jugé assez conséquent, il n’en demeure pas moins que la majorité des moyens de transport en commun en circulation (taxis collectifs, bus, minibus et fourgonnettes aménagées), constituent un magma hétéroclite, d’une laideur repoussante et répulsive, frappant de plein fouet l’harmonie de la ville. On ne manque pas de se poser la question, sur les normes et critères validant la mise en circulation de tels véhicules. En fait, de véritables corbillards surtout ceux importés, d’autant plus réformés par les lois de leurs propres pays d’origine, qui plus est sont largement amortis par leur premier exploitant et doublement amortis à leur exportation, en sus des problèmes qu’ils drainent avec eux, matériels obsolètes et nuisances de toutes sortes. On ne peut être plus royaliste que le roi, et pourtant. La véritable interrogation consiste à savoir qui est le « dindon de la farce » dans tout cela ?

L'EST - 14/09/2013 -
B. Salah-Eddine
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