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Annaba: ArcelorMittal El Hadjar - La relance de l’investissement, une panacée ?

Publié le 15/09/2013
« La relance de la sidérurgie algérienne s’impose. Mais ce doit être une relance par l’investissement » semble vouloir proclamer Joe Kazadi le directeur général ArcelorMittal Annaba. L’économie nationale en a bien besoin. «il faut investir» souligne t-il implicitement sur le pacte de stabilité sociale. Sur le mode incantatoire d’une suggestion qui date de plusieurs années, Kazadi en appelait la semaine dernière à ses partenaires, et surtout aux pouvoirs publics algériens pour que si relance il doit y avoir, celle-ci se déroulera d’abord sur le terrain de l’investissement. Nouvelles installations plus performantes et réhabilitations de celles existantes, le complexe sidérurgique El Hadjar en a bien besoin. Car le verdict des chiffres de ces dernières années est beaucoup plus alarmant que ne laissent entendre les déclarations des cadres dirigeants du complexe. A ce niveau direction générale, associé et partenaire social s’accordent sur la baisse continue de la production et du chiffre d’affaires annuel. La relance de l’investissement serait-elle donc la panacée au manque de performance du complexe sidérurgique El Hadjar ? Nul doute que mise en application, elle permettrait d’améliorer un tant soit peu la situation. D’où les quelques voix qui se sont élevées pour appeler à l’engagement rapide de l’état dans le rachat des actions du capital social à même de permettre au complexe de décider de l’avenir de la sidérurgie nationale. « De toute façon, fait remarquer Smaïn Kouadria l’ancien secrétaire général du syndicat aujourd’hui député, nous sommes bien loin à la fois des objectifs fixés par l’accord de 2001 et des performances que chaque année nous nous engageons à atteindre ». C’est donc un retour au leitmotiv : investir, et surtout faciliter l’investissement que l’on préconise à ArcelorMittal appelée à redevenir Sider à très court terme. Et comme pour apporter d’autres arguments à ceux déjà énoncés au plan d’investissement qu’il avait soumis au gouvernement algérien, Kazadi a totalement adhéré au Pacte de Stabilité Sociale que le même gouvernement lui a imposé de signer avec son partenaire social. Ce dernier est sorti affaibli du dernier conflit. Le fait qu’il ait accepté 16% d’augmentation et quelques autres menus avantages, a déplu à la majorité des travailleurs. Ce dernier mercredi, ces derniers ont donné un aperçu de ce qui attend et le syndicat et l’employeur dans les prochains jours. En renvoyant à leurs études syndicales leurs représentants venus chercher leur assentiment, les salariés ont, pour la première fois, marqué une vraie rupture avec les habitudes du passé. Il y avait dans leur comportement de mercredi dernier comme un mot d’ordre genre : « du syndicalisme à la Hmarnia faisons table rase ». C’est que ces mêmes salariés ont préféré la réaction spontanée de certains de leurs camarades même dénués de la casquette syndicale. Surtout pas celle qu’accorde d’un trait de plume et au gré de ses intérêts Tayeb Hmarnia le secrétaire général de l’Union de Wilaya UGTA Annaba. Le comble est que lui-même active dans l’illégalité. Hmarnia  cumule cette dernière fonction élective (cela fait plus de 20 ans qu’il n’a pas été élu) avec celle similaire de SG de l’organique à la centrale UGTA. Celle-ci est placée par les pouvoirs publics sous les pieds du septuagénaire Abdelmadjid Sidi Saïd. Cette posture prise ce mercredi par les salariés est le signe évident d’une maturité nouvelle. Cela signifie que les travailleurs locaux n’ont plus besoin de l’UGTA pour affirmer leur avenir, leur existence socioprofessionnelle et celui de leur outil de travail. C’est dire qu’aujourd’hui à ArcelorMittal El Hadjar, il serait inutile, désormais, de se targuer d’une stature ou de relations avec le patron de la centrale syndicale ou de ses acolytes, pour prétendre représenter les travailleurs. Marqués par le multiculturalisme syndical, professant une adhésion mesurée aux valeurs libérales et intégrées dans le syndicalisme, ces salariés sont majoritairement pour de nouvelles orientations loin des machinations des illettrés qui depuis plus de 2 décennies squattent l’organisation pour laquelle avait combattu Aïssat Idir.

Le provencial - 14/09/2013 - A.Djabali
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Les Commentaires

Bonsoir
et je vous prie de laisser le combat de nos aines la ou il doit être et en 2013 les hommes comme aissat idir et un autre tirage de plan et une autre destiner qui reste historique et la dernière version ne peut être que macabre et s'ombre
ce que j’écris ne croyais pas que je suis pessimiste mais plutôt interrogateur
1/pourquoi cette entreprise a était vendu a ISPAT qui et devenu mittal et après ARCELORMITTAL?
2/pourquoi cette entreprise qui arriver a produire un million deux cents mille tonne par an et devenu déficitaire quant elle était étatique ?
3/qu'elle profit tire l’état algérien de cette entreprise que ARCELORMITTAL garde jalousement pour les contribuables et l’état?
4/pourquoi l’état algérien doit débourser de l'argent pour relancer cette entreprise que arcelormittal a épuiser toute ses richesse pendant plusieurs année et a qui sa va profiter?
5/l’étique du business veut que si en veut faire affaire il faut que le profit soit équitable et si en sort de ses règles sa deviens du banditisme et est ce que mittal n'a pas assez d'argent pour réhabilite cette entreprise?
un jour en diras que le minerai de cette région n'ai pas rentable etce grand projet sera que illusion et je dirai merci BOUTEF
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