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Annaba. Violent incendie au grand marché d'El Hadjar

Publié le 21/09/2013

105 locaux réduits en cendres et d’importantes pertes matérielles

Cet grave sinistre remet au devant de l’actualité le problème du non-respect des normes sécuritaires dans les lieux publics destinés au commerce dans la wilaya.

Un violent incendie s’est déclaré, hier, peu avant la prière du vendredi, au marché de la commune d’El Hadjar, un R+1 implanté en plein centre-ville, avons-nous constaté sur place. On déplore 105 locaux commerciaux, dont quatre bureaux, réduits en cendres et trois sapeurs-pompiers blessés. L’intervention de la Protection civile n’a pas tardé à venir, mais ses éléments n’ont pas pu y accéder en l’absence de portes de secours, avons-nous noté. Ce marché spécialisé dans la vente des effets vestimentaires et autres ustensiles est géré par un privé qui l’avait acquis en 2006 après la liquidation des EDGA.

Selon les enquêteurs sur place, ce véritable souk n’est pas assuré tout autant que ses locataires. Cet énième incendie remet au devant de l’actualité le problème du non-respect des normes sécuritaires dans les lieux publics du commerce dans la wilaya. Dans une déclaration à El Watan, une source proche de la direction de la Protection civile spécialisée dans la sécurité publique avait avancé ce grave et implacable constat: «Aucun espace commercial collectif à Annaba ne répond aux normes de sécurité requises en cas d’incendie, séisme ou autres incidents».

La Protection civile est, en effet, une institution qui, se prononce sur le respect des conditions de sécurité avant la réalisation des infrastructures publiques et privées, notamment en matière de conformité des issues de secours et des accès pour intervention en cas d’incident. Une virée dans ces lieux confirme cette grave négligence dont la responsabilité incombe au désormais ex-premier responsable de la wilaya. En effet, que ce soient les locaux de l’ex-EDGA appelée communément le supermarché, ou ceux de la Plaine Ouest, ou encore de la friperie d’El Hattab, du bazar de Souk El Fellah et de l’EDGA El Hadjar pour ne citer que ces exemples, ils représentent, selon toujours la même source, un risque latent en matière de sécurité publique.

Faut-il rappeler le violent incendie qui s’était déclaré en octobre 2011 vers 5h du matin au marché de la Plaine Ouest qui avait ravagé plus 270 commerces. Ce sinistre, dont l’origine serait un simple court-circuit, avait réduit également en cendres plusieurs stands en armature métallique et en toile cirée au niveau du marché de la friperie, jouxtant l’ex-EDGA. Les pompiers avaient éprouvé les pires difficultés pour accéder à l’intérieur de ces locaux pratiquement sans issue. Comme d’habitude, le wali de l’époque Mohamed El Ghazi avait ordonné la mise en place d’une commission d’enquête pour déterminer les causes de ce grave incendie et situer les responsabilités. Bien que relevant toutes les défaillances sécuritaires, les conclusions n’ont jamais été rendues publiques, encore moins prises en charge.

Un désastre similaire s’était produit en 2009 à l’ex-Souk El Fellah, heureusement en l’absence des milliers de personnes. Aussi, l’absence de sorties de secours atteste de la négligence de l’ex wali de Annaba. La Protection civile s’est opposée fermement à l’occupation des issues de secours par des stands. Loin s’en faut. Lors du dernier incendie à la Plaine Ouest, les sapeurs-pompiers avaient été exposés, encore une fois, aux pires situations. Ils avaient été contraints d’intervenir à partir de l’extérieur pour éviter un drame certain.

Gaidi Mohamed Faouzi [EL WATAN - 21-09-2013]
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Les Commentaires

Vu l'état de vétusté, de déterioration, et de délabrement de nos entreprises, de nos habitations, de nos infrastructures et autres édifices, pour lesquelles les mesures de sécurité, les moyens de lutte et le respect des instructions sont peu assurés ou totalement inexistantes. Vu également le constat sur plusieurs lieux de travail et d'habitations, où on trouve assez souvent des produits et autres matériaux inflammables partout présents à la portée de n'importe qui sans aucune mesure de sécurité spécifique, il est dans ces conditions miraculeux qu'il n'y ait pas plus de sinistres dramatiques avec un bilan matériel et humain plus important.
Nous avons l'impression que pour nos dirigeants le mot maintenance, entretien, sécurité est banni de leurs esprits, on sait réaliser des projets mais le restant "Allah ghaleb Rabi ijib", prenant le cas suivant d'un incendie dans une galerie marchande y avait-il un poste d'incendie équipé? y avait-il des jeunes commerçants formés en pompiers volontaires bénévoles pour premières interventions en attendant les secours? c'est toutes notre organisations qui est inexistante, qu'il faudrait mettre en place, par des stages de formations d'agents de sécurité, l'entretien...mais que faire, nous avons la tête dur, on appris souvent l'habitude d'attendre un drame pour réagir au dernier moment.
en longue française en dit "je me suis cogner la tête" dans notre langue en dit "darbatni etaka"
la différence entre l'un et l'autre la responsabilité n'ai pas claire chez nous et les aboutissement de sais affaire sont souvent flou et les sanction n'existe pas et le responsable de sais acte ne sont jamais identifier et que dieu viens en aide a ses pauvre malheureux
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