Annaba: PÈLERINAGE AUX LIEUX SAINTS DE L’ISLAM - Départ du premier groupe d’Annaba

Un climat de profonde piété régnait dans la salle d’embarquement de l’Aéroport Rabah Bitat. 247 futurs hadjis, d’après M. Labacci Directeur Régional d’Air Algérie, étaient assis sur les bancs attendant de rejoindre l’Airbus de la compagnie nationale, qui doit les emmener jusqu’aux Lieux Saints de l’Islam. Signalons que le plus jeune est un homme de 26 ans et la plus âgée une dame de 85 ans. Les autorités locales, à leur tête le secrétaire général de la wilaya, accompagné par le Président de l’APW, le Directeur de Wilaya des Affaires Religieuses avaient tenu à les saluer avant le départ et surtout s’enquérir de leur prise en charge par les services aéroportuaires et sanitaires. Le Directeur de wilaya des affaires religieuses est intervenu après l’imam chargé de leur expliquer les différentes étapes du Hadj et de leur comportement vis-à-vis des autres hadjis et des autorités locales. Les conseils très éclairés du Directeur avaient pour thème le respect des horaires de visite, de ne pas prendre pour vérité toutes les fatawis, qu’ils auront sûrement l’occasion d’entendre et surtout de ne pas s’adonner à de faux frais afin de préserver le pécule pour ne pas tomber « en panne » à la fin du hadj. Le Wali par intérim quant à lui a, au nom de la délégation qui l’accompagne souhaité un agréable séjour à nos pèlerins et un retour en bonne santé. Notons qu’un service sanitaire activait sous l’oeil vigilant du Directeur de l’EPSP d’Annaba, M. ABADA. Les hadjis passaient au contrôle de leurs vaccins et subissaient pour certains un rattrapage. Quant à ceux qui ne s’étaient pas fait vacciner, l’oubli était immédiatement résolu. Le nombre de fioles de vaccins utilisées était effet présent en grand nombre dans un carton qui servait à les récupérer. En outre un paquet de 50 masques est remis à chacun et chacune d’entre eux ; On leur conseille de les porter là où la foule est compacte, notamment avec l’épidémie de coronavirus qui sévit dans la péninsule arabique et proviendrait d’après les chercheurs de dromadaires et chameaux nombreux dans la région. Le seul point noir est l’histoire de ces 6 hadjs de Séraïdi, lesquels au lieu de verser le pécule à la Banque, les avaient confiés au receveur de la poste de leur village. Désemparés, ils ne savaient plus à quel saint se confier, exhibant les talons de versements, on leur promet que leur cas sera réglé avant l’embarquement. Par contre le Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a édité un guide dans les deux langues. Il servira aux hadjis durant leur pèlerinage et leur sera d’un apport certain. Il comporte des recommandations générales avant le départ, pendant le séjour, au cours du pèlerinage. Agrémenté de mesures de prévention et particulièrement pour les diabétiques, les hypertendus, les cardiaques et ceux qui souffrent de maladies rénales, d’asthme et de maladies respiratoires chroniques. Le départ de l’aéronef à 21 heures 15 a permis aux hadjis de mettre fin à une longue attente et d’affronter plusieurs heures de vol avec au bout, le rêve de tout musulman : accomplir l’un des préceptes de l’Islam.