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Annaba: Dangers de la drogue - On sensibilise sur le Cours de la Révolution

Publié le 26/09/2013
La Sûreté Nationale a tenu parole en mettant toutes les facilités à la disposition des visiteurs de l’exposition organisée sur le Cours de la Révolution en coordination, avec les différentes structures mises en place par l’Etat pour venir en aide à la jeunesse. N’oublions pas que cette campagne initiée par la DGSN tend surtout à sensibiliser les jeunes contre l’usage et la pratique de produits hallucinogènes qui font des ravages au sein d’une certaine frange de la société juvénile. L’ODEJ est là pour témoigner , chiffres à l’appui que son action a porté des fruits, cela après maintes et maintes expositions et campagnes d’explication dont la dernière s’était tenue à Chétaïbi du 13 au 22 Août et qui avait connu un franc succès auprès d’une population enclavée et éloignée un temps soit peu des gros centres urbains tels que Skikda et Annaba, deux ports par où peut transiter ce genre de produit très nocif pour la santé des citoyens avec les autres organismes intéressés par l’insertion et même la réinsertion des jeunes dont l’âge ne dépasse pas les 35 ans. Différents dispositifs sont ainsi mis en branle et permettent à ces derniers de bénéficier de nombreux avantages. D’abord L’ANGEM (Agence Nationale de Gestion du Micro-Crédit) représentée par des prêts sans intérêt notamment pour l’achat de matières premières. Pour cela , les demandeurs doivent être au chômage , en emploi précaire ou sans revenu. Il faut d’abord vouloir créer sa prpopre activité, travailler à domicile et disposer d’un petit équipement. La matière première venant à manquer, l’ANGEM peut accorder des prêts sans intérêts destinés à couvrir ce besoin dont le coût ne saurait dépasser les 100 000 DA. Le remboursement se fera dans un délai étalé entre 24 et 36 mois. Pour postuler au prêt, il faut d’abord être âgé(e) de dix-huit ans et plus, être sans revenu ou disposer de petits revenus instables et irréguliers. Avoir une résidence fixe et posséder un savoir-faire en relation avec l’activité projetée et de ne pas avoir bénéficié d’une autre aide à la création d’activité. Un engagement à rembourser le prêt sera signé en fonction de l’établissement d’un échancier. Pour profiter de cet avantage il suffit de s’adresser à la structure locale de l’Angem. D’autre part l’ANEM, également présente sur les lieux invite les jeunes à participer à des cycles de formation professionnelle avec la possibilité de recrutement dès la fin de stage et particulièrement dans les métiers déficitaires sur le marché de l’emploi. Malheureusement l’autre organisme et nous citerons la CNAC, ne présentait que des ruches dans le cadre de l’activité de l’apiculture. Il n’y avait même pas de dépliants explicatifs qui auraient pu orienter les chômeurs et leur donner une idée beaucoup plus large sur les avantages dont ils pourraient bénéficier. Enfin ,notons la présence nombreuse de policiers tous grades confondus, du Commissaire Principal au simple agent, qui avaient tenu à assister à cette exposition sous la férule de l’officière chargée de la communication. Le stand de la Police Scientifique avec des chiffres très significatifs sur les différents crimes et délits , les nouveaux moyens de reconnaître une drogue d’un erstaz et de l’identifier formellement grâce à une panoplie de réactifs. Les autres méthodes de travail que nous avons déjà rapporté dans nos précédentes éditions sont expliquées aux visiteurs par La lieutenante, chargée de ce service qui est présent sur toutes les scènes de délits, crimes et autres accidents de la circulation, de catastrophe naturelle. Ceci pour dire combien est important le travail que cette police effectue afin de faciliter la tâche aux enquêteurs. Etaient présent également sur place , la Brigade des Mineurs, sous la responsabilité directe de la Commissaire chargée de ce domaine et le service de la voie publique bardé de radars et statistiques faisant mention des accidents de la circulation et les différentes infractions commises ainsi que le nombre important de retraits de permis pour non observation des règles les plus élémentaires de code de la route. Il faut souligner que cette campagne a vu un afflux important de citoyens curieux d’abord puis très intéressés par les facilités offertes par les différents dispositifs de soutien amenés aux jeunes, mais surtout par le rôle préventif de la police qui démontre qu’elle est surtout présente non pour uniquement réprimer et appréhender les malfaiteurs mais surtout de les sensibiliser afin de prévenir tout méfait qu’on viendrait à commettre surtout sous l’effet de la drogue ou des produits psychotropes.

L'EST - 26/09/2013 -
Ahmed Chabi
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