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Annaba: Trafic de drogue et de psychotropes - un antistress prescrit aux chiens, consommé par nos jeunes

Publié le 06/10/2013
En lisant l’article sur les mesures coercitives prises par les pouvoirs publics pour juguler, voire éradiquer le trafic des psychotropes évoqué par notre collègue Farida H. dans l’édition d’hier (ndlr- samedi 6 octobre 2013), il serait judicieux de revenir sur la dangerosité des produits barbituriques que consomme notre jeunesse. Le mal provient des dealers. Ces derniers qui continuent de braver l’interdit, se sucrent sur le dos des jeunes désœuvrés  et livrés à eux-mêmes. A titre d’information : un seul comprimé d’un certaine marque est cédé à 400DA, quant au produit liquide de la même marque, il est vendu à 5.000 DA le flacon. Par ailleurs et bien que le chiffre des arrestations des dealers et des importantes saisies opérées par les corps constitués dans différents coins du pays, allant de la résine de cannabis à la cocaïne et de l’héroïne en passant par les substances psychotropes, soit effarant,  la vente des produits barbituriques et de psychotropes sur la voie publique devient de nos jours monnaie courante et se fait au vu et au su de tout le monde : leur consommation et leur commercialisation ont plus que jamais atteint un seuil intolérable. Dans certains quartiers populaires de la ville des jujubes, des vieux, des jeunes et moins jeunes y viennent s’approvisionner tantôt en haschisch tantôt en psychotropes auprès des dealers qui y règnent en maîtres absolus. A force de se droguer, nombre de jeunes toxicomanes qui ont trouvé la drogue qu’ils consomment est douce, se sont rabattus sur une autre encore plus « hard » un médicament antistress que l’on prescrit exclusivement à la race canine lorsque le chien devient dangereux, violent et agressif. Cette substance est encore plus nocive à la santé de l’homme. La drogue, cette substance qui menace notre jeunesse a même gagné le milieu scolaire. Des collégiens et lycéens livrés à eux-mêmes s’adonnent à longueur de journées à la consommation de cette substance pour la « savourer » mais ils ignorent ses effets nocifs  qui se répercutent négativement et à la longue sur leur santé combien fragile. « Dans nos lycées, les filles, elles aussi, consomment de la drogue », nous dira complètement stupéfait un chef d’établissement scolaire. Cependant, la sonnette d’alarme est désormais tirée aussi bien par les services de sécurité que par les associations caritatives pour conjuguer les efforts afin d’éradiquer une fois pour toutes ce grave fléau qui ronge non seulement l’économie nationale mais aussi menace la sécurité de notre pays et les valeurs de notre société. Combien de jeunes ont trouvé la mort subite à cause de l’absorption sans la prescription médicale, de ces produits médicamenteux nocifs à leur santé ? Combien de jeunes ont commis de graves délits voire des crimes crapuleux sous l’emprise de ces barbituriques ? Combien de jeunes drogués ont péri ou disparu en prenant la mer pour aller vivre en Sardaigne ? Combien de jeunes ont menacé leurs parents d’incendier le domicile parental s’ils venaient à refuser leur demande d’argent ? Et, la liste est encore longue. Donc pour remédier à la situation, outre les mesures coercitives, une meilleure prise en charge de ces jeunes toxicomanes et une lutte sans merci contre les narcotrafiquants seraient la solution idéale pour venir à bout de l’usage et du trafic des psychotropes.

    L'EST - 06/10/2013 - Nejmedine Zéroug
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