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Annaba: Réhabilitation du Cours - Des arrêtés sans effet

Publié le 10/10/2013
Pour rendre au Cours de la Révolution, son cachet d’antan, de vitrine d’Annaba, un certain nombre d’arrêtés municipaux a été émis mais sans effets apparents. D’abord l’interdiction de vente illicite de tout et n’importe quoi, comme ces jouets en plastique, ou les cigarettes et jusqu’aux figues de Barbarie, pendant un temps. Ensuite ces petits véhicules d’enfants, des dizaines maintenant et qui, par ce fait même du nombre, sont devenus une contrainte pour les promeneurs et du fait du nombre de ces derniers, évoluent difficilement dans un espace réduit. Le Cours est un espace public et de ce fait soumis à une réglementation qui ne peut permettre une exploitation commerciale de quoi que ce soit, sans autorisation ou surtout à titre informel. Mais les arrêtés émis à l’encontre de ces pratiques sont restés lettre morte ; où est la force publique pour les faire respecter ? Il y a bien sûr un gros fourgon de police garé en plein centre du Cours mais les agents ne sont pas là pour faire respecter ces arrêtés, ils assurent la sécurité des promeneurs. D’abord ce n’est pas du tout sa place à ce fourgon qui pourrait très bien être garé en face, car l’image qu’il donne n’est pas celle de la sécurité mais bien plus d’un état de siège ainsi placé. Et de sécurité il n’y en a goutte avec les racoleuses qui ont décidé de s’installer là, juste en face de l’Hôtel de ville, ceux qui tournent autour d’elles, le vendeur de thé et les rixes récurrentes. Pendant ce temps, l’esplanade qui fait le prolongement du Cours est pratiquement déserte, deux cafés sur les trois qui y sont installés, sont fermés et l’endroit se dégrade de plus en plus, alors qu’il pourrait servir aux évolutions des véhicules d’enfants et être réhabilité au même titre que l’ensemble du Cours dont il fait partie. Ceci restant à la charge de la commune bien sûr mais de réhabilitation il ne saurait être question tant que les arrêtés municipaux ne seraient pas appliqués. A la charge de la municipalité aussi le contrôle des expositions sur le Cours et l’état du lieu quand les exposants plient bagages ; tout comme l’état du dallage, où l’on peut voir, juste en face du parking communal, un endroit prisé par les élus qui s’y regroupent de temps à autre, un trou, un affaissement d’abord mais qui s’est agrandi au fil des mois et où l’herbe a fini par pousser. Les piliers dégradés pendant des années par des atteintes sans nombre et salis de restes d’affiches collées illégalement continuent à être dégradés par d’autres affiches, celles du dernier salon de l’habitat. C’est un paradoxe que de parler de construction et d’urbanisme et de dégrader un patrimoine urbain et ce sont toutes ces pratiques qui font d’un endroit qui, s’il n’est pas unique en son genre est plus que remarquable, envié même, la vitrine du misérabilisme et de la médiocrité. Et ce n’est même pas la peine de parler des gargotes et de l’absence de vespasiennes ainsi que des conséquences qu’on peut voir et surtout sentir.

L'EST - 10/10/2013 -
Ammar Nadir
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