Les rues et artères principales de la ville des jujubes, où la circulation automobile est infernale sont bondées de monde.
Le non respect du code de la route et celui des plaques de signalisation. La chaussée et les trottoirs sont squattés tôt le matin par des jeunes et moins jeunes écoulant tantôt tous genres d’articles tantôt de l’or et de la devise étrangère. Stationnement anarchique. Manque de parkings et d’aires de stationnement. Bône étouffe. Tel est le spectacle désolant qu’offre quotidiennement notre métropole jadis appelée la Coquette. Hormis quelques pénétrantes réalisées post indépendance, le réseau routier vétuste et datant de l’époque coloniale n’est plus en mesure de rendre la circulation automobile plus fluide en raison du nombre impressionnant des véhicules que compte actuellement le parc roulant de la ville des jujubes. Face à cet important trafic, les élus locaux sont restés impuissants et n’ont pas, à ce jour, pris des mesures urgentes pour remédier à la situation. Pourtant les moyens financiers et les ressources humaines ne manquent pas. Donc, un nouveau plan de circulation initié par un bureau d’études étranger spécialiste en la matière s’impose d’ores et déjà et sera le bienvenu pour résoudre d’urgence le problème auquel sont confrontés les automobilistes et les agents de l’ordre. « Les responsables en charge devront inscrire dans le cadre du développement local des projets structurants et d’envergure tels que la réalisation de plusieurs parkings à étages et d’aires de stationnement ainsi que la construction des échangeurs inter quartiers en vue de résoudre d’une manière graduelle la circulation routière intra muros », nous dira un urbaniste qui a été contraint de garer sa voiture dans le garage de son beau-frère, avant de faire ses emplettes. Cet urbaniste est aussi formel à propos des trémies qui ne sont pas du tout concevables à Annaba et est allé jusqu’à suggérer leur démolition imminente puisqu’elles constituent, à ses yeux, un problème et non pas une solution. Par ailleurs, les usagers du transport en commun et celui du taxi sont devenus stressés à cause des d’imposants bouchons et d’interminables embouteillages qui étranglent toute issue de la cité de Saint Augustin. Il y a lieu donc de désengorger au plus vite pour pouvoir atténuer la tension qui pèse aussi bien sur les citoyens que sur les usagers de la route.
L'EST - 12/10/2013 - Nejmedine Zéroug
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