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Annaba: PROCÈS EN APPEL DE L’HÔPITAL ERRAZI - Un ex-professeur condamné à 2 ans de prison ferme

Publié le 23/10/2013
Le président de la section pénale, près la Cour de Annaba, a prononcé hier, la peine de 2 ans de prison ferme à l’encontre de l’ex-professeur, chef de service des malades adultes à l’hôpital psychiatrique Errazi, à l’issue du procès en appel qui s’était tenu depuis 15 jours et au terme duquel le procureur de la République, a requis 5 ans de prison ferme à son encontre. Par ailleurs, le directeur de l’hôpital qui avait également introduit un pourvoi en cassation, a écopé d’un an de prison ferme avec sursis, alors que le représentant du ministère public, a requis la peine de 2 ans de prison ferme. Quant à la pharmacienne, relaxée lors du premier procès au tribunal correctionnel, elle a fait l’objet de la même décision. Rappelons que le professeur suspendu de son poste par le ministère de la Santé quelques jours seulement après le premier verdict prononcé par le président de la section pénale près le tribunal de Annaba, a été condamné, en première instance, à 4 ans de prison ferme. Son complice, le directeur de l’hôpital, a, quant à lui écopé de 2 ans de prison ferme. Il y a lieu de rappeler que cette affaire a trait au détournement de 490 millions de centimes pour l’achat du médicament « Dozycept». Un traitement prescrit par les médecins spécialistes uniquement aux malades souffrant de la maladie d’Alzheimer. Le principal mis en cause, le médecin-chef, avait fait une commande d’urgence au directeur de l’établissement pour l’achat de 1000 boîtes de « Dozycept ». L’enquête ouverte par la gendarmerie nationale, a révélé que le professeur avait conclu un accord avec le laboratoire turc Abdi Ibrahim avec la complicité de la déléguée médicale originaire de la wilaya de Guelma (en fuite en France depuis l’éclatement de l’affaire). La transaction s’élève, selon l’instruction, à 490 millions de centimes pour 1000 boîtes de « Dozycept ». D’après l’enquête de la gendarmerie nationale, le produit des 1000 boîtes, avait expiré deux mois après l’éclatement de l’affaire. Selon la pharmacienne de l’hôpital, elle avait signé le bon de sortie de la commande sous la pression du professeur. L’enquête a révélé également que 16 comprimés seulement ont été consommés par des malades sur le total du contenu des 1000 boîtes commandées par l’hôpital. Le principal mis en cause, qui a tenté de se disculper, a été enfoncé par le témoignage des médecins de l’hôpital, avouant que l’établissement n’avait nullement besoin de cette quantité d’autant plus que les patients atteints de l’Alzheimer sont interdits de séjour.

L'EST - 23/10/2013  -
Boufessioua Sofiane
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