Annaba: POS de Sidi Aïssa 1 et Zaafrania 2 - Lancement de la phase d’études

Le Plan d’Occupation des Sols de Sidi Aïssa 1 et Zaafrania 2, en attente depuis 2010, a fait l’objet d’une consultation, mercredi, au niveau de la mairie, à l’effet de lancer la première phase, celle des études. Cela était attendu par beaucoup de citoyens dont les projets dépendent du POS, nécessaire à l’aménagement de ces zones conformément aux règles urbanistiques actuelles. En effet, cela va mettre fin aux disparités observées avec les constructions qui ont déjà vu le jour. Pourtant, cela ne semblait pas du goût de tous les participants à cette consultation, notamment le représentant de la direction du Tourisme qui avait fait part de son opposition à ce projet. Pourquoi ? Dieu seul le sait et cette fameuse Zone d’Extension Touristique, invoquée à tous propos, sauf pour les constructions illicites qui fleurissent sur tout le littoral. Et puis, cette première phase d’un POS inexistant mais pourtant obligatoire avec l’extension de la ville, ne peut faire l’objet d’un veto comme cela mais plutôt d’un enrichissement par tous les secteurs participants y compris le tourisme qui pourrait y intégrer des projets d’investissement qui manquent cruellement à Annaba. Il va sans dire que cette sortie du représentant du directeur du Tourisme, a fait réagir le maire qui s’est interrogé sur cette précipitation à émettre un avis défavorable à un outil urbanistique aussi important que le POS, d’autant que ce projet est conforme au PDAU (Plan Directeur d’Aménagement Urbain) intercommunal. Et dans ce projet, la commune a trouvé un soutien inconditionnel de l’Université Badji Mokhtar, par la voix du Recteur comme des directeurs de l’exécutif des différents secteurs participants à cette consultation. Il y a lieu de noter que d’autres directeurs étaient tout simplement absents et d’autres s’étaient fait représenter, comme cela est devenu la tradition qui veut que l’on ne tienne pas compte de la commune lors de telles consultations mais qu’on lui mette tout sur le dos, par la suite.

L'EST - 28/10/2013 - Ammar Nadir