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Annaba:Les assassins du juge Boutarfa de nouveau devant les juges-Peine capitale requise contre le “Trafiqueur

Publié le 28/10/2013
Un crime affreux, dont la victime était un jeune juge en fonction à Oum El Bouaghi, commis le 6 décembre 2006 à Kheraza par deux jeunes désœuvrés B. Ramzi né en 1982 et N. Mohamed né en 1973. Condamnés depuis, à la peine de mort en même temps que le cerveau de l’affaire B. Mounir né en 1965, un ancien élu de l’APC d’ Oued El Aneb et gardien de son état, lequel avait écopé de la perpétuité. Surnommé le « Trafiqueur », il comparait ce 27 octobre en appel pour la deuxième fois après avoir vu la confirmation de la peine capitale en appel. Le recours des autres condamnés ayant été rejeté par la Cour suprême. Le Président du Tribunal criminel après avoir souhaité la bienvenue aux assistants et reporté la première affaire pour absence des victimes et des témoins, ouvre le procès de B. Mounir, lequel d’emblée réfute toute participation à ce crime dont avait été la victime un juge qui avait été assassiné de sang froid et entièrement défiguré à la suite des coups assénés par les deux criminels. B. Mounir qui est présent à la barre déclare ne pas connaitre la victime et qu’il n’aurait eu qu’un coup de fil avec elle. Mais les déclarations préliminaires des assassins faisaient état que c’était lui qui les avaient mis en relation directe avec le juge démentant radicalement ses dires. Des histoires de quête de travail par B. Yazid et N. Mohamed et de la possibilité pour leur victime de leur débrouiller un emploi au Sahara, les avaient poussés à entretenir des relations contre nature avec elle. Ce serait B. Mounir qui aurait tracé le plan pour subtiliser la voiture du juge et son arme de service. Ce serait lui également qui achèterait la voiture volée et ce serait lui qui aurait donné des leçons de conduite sur sa propre voiture, une « Saxo » à N. Mohamed. Il continue à échafauder son plan démoniaque en lui établissant également un faux permis de conduire. N. Mohamed devient l’amant de la victime. Les faux papiers serviront à ramener la Peugeot 206 après l’agression. Mis en confiance, B. Nabil venait à plusieurs reprises rejoindre son nouvel ami de Kheraza, pour l’emmener se promener et avoir des relations en contrepartie de petites sommes d’argent. Seulement l’appétit des criminels a grandi, ils avaient décidé de commun accord de se débarrasser du jeune juge, de lui voler la voiture et se faire ainsi de l’argent. Après avoir récupéré un rouleau de scotch chez « le manipulateur » comme l’a qualifié l’avocat de la partie civile, et abandonné l’idée d’une corde, qui devait servir à le ligoter et à le bâillonner. Ils avaient décidé de prendre rendez-vous à l’endroit habituel pour son élimination physique. B. Ramzi s’était armé d’un manche à pelle et avait rejoint le couple dès qu’il avait aperçu le véhicule garé en dehors de la Cité de Kheraza. Arrivé à hauteur de la voiture, il ouvre la portière et tous deux se jettent sur lui et s’acharnent à lui porter des coups mortels. Encore vivant, ils l’entravent de scotch, d’après l’acte d’accusation, et emmènent le corps à El Hoireïcha où ils abandonnent la dépouille du jeune juge après avoir récupéré son arme de service qu’ils revendront par la suite. B. Mounir nie toute participation et les condamnés à mort appelés à la barre en tant que témoins essaient de le laver et de le disculper. Cependant rien n’explique les déclarations premières faites par devant le juge d’Instruction où ils avaient le loisir de nier sa participation. Ce n’est que sept ans après le crime qu’ils se ravisent et tentent de donner des raisons qui allègeraient leurs consciences. « C’est le chômage et la tentation qui nous avaient poussés à commettre ce crime » déclare B. Ramzi lors de son témoignage. Mais cela n’est pas suffisant pour expliquer l’acharnement mis à écraser pratiquement le visage de la victime, dont les photos légales sont témoins. Cependant le représentant du Ministère public ne se laisse pas berner par ces déclarations de dernières minutes et se maintient à celles faites en toute liberté devant le juge d’instruction et déclare dans son réquisitoire que B. Mounir surnommé «  le Trafiqueur » était bien de la partie et réclame la peine capitale à son encontre. La cour après s’être retirée pour les délibérations d’usage revient avec un verdict à la hauteur de l’acte et prononce la peine de quinze ans de prison ferme, en retenant sa non participation directe au crime. Il bénéficie quand même du droit d’interjeter appel dans les huit jours qui suivent l’énoncé du verdict.

L'EST - 28/10/2013 - Ahmed Chabi
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