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Annaba: Sidi-Amar - Laisser-aller et laisser-faire

Publié le 31/10/2013
La commune de Sidi-Amar, l’une des plus importantes agglomérations d’Annaba, implantée dans la daïra d’El-Hadjar, dont la gestion a de tout temps, brillé par un manque d’organisation flagrant, est la ville la plus abjecte en matière d’insalubrité au niveau de la wilaya. Ce laisser-aller et laisser-faire est à l’origine d’une situation catastrophique, dont les conséquences négatives se sont répercutées sur tous les domaines. Se caractérisant par quatre spécificités : urbaine, semi-urbaine, rurale et semi rurale, la commune de Sidi-Amar, où la pollution industrielle du complexe ArcelroMittal a eu raison, dans un passé récent, de la santé de beaucoup de personnes, est, désormais, synonyme pour la population annabie de misère noire, de maux sociaux, prostitution et surtout d’insalubrité. A l’image de sa voisine et limitrophe commune d’El-Bouni, les bidonvilles, qui font d’ailleurs aujourd’hui la réputation de Sidi-Amar, poussent, chaque semaine, comme des champignons. Du côté de la cité El-Karia, il n’est nullement question des normes de constructions. En plus de plus des centaines de baraques recensées et des multiples décharges sauvages, des écuries en dur, au niveau des préfabriqués ont été construites au vu et au su des services techniques de l’APC. Dans ces conditions, les mouches et les moustiques font forcement partie intégrante du décor.  Au niveau du centre-ville, et aux alentours directs du siège de l’APC, des égouts à ciel ouvert sont signalés depuis des semaines déjà. Alors au lieu dit terminus, ce sont les décharges sauvages qui caractérisent les lieux. Négligée par ses habitants et surtout par ceux qui ont à charge de l’entretenir et de veiller sur elle, cette cité s’enlaidit chaque jour un peu plus. Un peu partout à travers les quartiers de Sidi-Amar, on est vite attiré par le linge de couleur terne, en permanence suspendu aux fenêtres et aux balcons des immeubles. Mieux encore, certains locataires transgressent manifestement toutes les règles édictées en matière d’hygiène et de sécurité. D’ailleurs, la stagnation souvent des eaux usées dans quelques endroits, risque de générer de graves répercussions sur la santé publique. Pour sa part, le bidonville « EL-ÂRAYESS » de la commune qui grandi au fil des jours en l’absence de la réaction des pouvoirs publics, offre des scènes d’une autre ère. Ici c’est réellement la misère noire. La situation est des plus lamentables dans ce ghetto où vivent plusieurs centaines de pauvres familles pratiquement livrées a elles-mêmes. Des riverains, signalent que les immeubles, construits dans les années 70 et qui n’ont jamais été restaurés, sont dans un état de délabrement outrageant : escaliers crasseux, murs fissurés, eaux dégoulinantes, chaussées et trottoirs accidentés où l’on note à longueur d’année des travaux urgents, exécutés à la hâte, la circulation, aussi  bien pour les automobilistes que pour les piétons, est très difficiles. La coquette, une destination touristique par excellence, ne méritait pas de telles cités…

L'EST - 31/10/2013 -
B. Salah-Eddine
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