Annaba: Environnement - Quand civisme rime avec citoyenneté

Après la rue Césarine située au niveau de la Vieille ville communément appelée Place d’Armes, qui a, par le passé, connu des travaux d’entretien et de rénovation entamés par les riverains puis l’avenue colonel Amirouche ex-Célestin Bourgoin, où certains résidents volontaires aimant la nature et luttant contre la pollution ont planté de jeunes arbres le long de l’artère, c’est au tour des 440 logts se trouvant à la cité Didouche Mourad que les occupants de deux immeubles, des vieux, des jeunes et moins jeunes ont pris leur courage à deux mains et se sont mis tous au travail en procédant à l’enlèvement des ordures et décombres jonchant le sol et gênant l’accès principal de leurs immeubles, au désherbage, à la réalisation des allées, aux plantations d’arbrisseaux et à la création d’espaces verts. Cet espace vital a fait l’objet d’un véritable toilettage. « C’est une initiative fort louable qui a encouragé plus d’un à retrousser les manches et compter sur soi en cas de travaux d’utilité publique», a estimé un passant d’un certain âge tout à fait satisfait et qui a été émerveillé par le travail entrepris par ces bénévoles. « Un comité de quartier serait le bienvenu, lequel sera chargé de cerner les problèmes auxquels sont confrontés quotidiennement les habitants et les soulever au fur et à mesure aux responsables locaux qui, à leur tour, les étudieront cas par cas. Tous sont concernés, et les habitants et les commerçants car l’hygiène, la propreté et la sécurité seront nos principales priorités sur lesquelles reposent nos revendications», nous dit-on. Par ailleurs, ce grand changement opéré à la lumière de ces travaux de servitude publique au niveau de cette cité, que le commun des mortels aura constaté et souhaité emboîter le pas à ces bénévoles. « C’est un véritable acte de civisme qui honore ceux qui étaient derrière cette louable initiative. Aujourd’hui, c’est un plaisir d’admirer cet endroit. J’espère que d’autres riverains des autres quartiers de la ville des jujubes suivront l’exemple afin de redorer le blason de la Coquette », a observé une dame d’un certain âge accompagnant sa petite-fille à l’école de ladite cité.   

  L'EST - 11/11/2013 - Nejmedine Zéroug