Annaba: Concours de résidanat à la Faculté de Médecine - 12 lauréats exclus crient au scandale

Rien ne va plus à la Faculté de Médecine, des suites de l’exclusion de 12 médecins lauréats au concours de résidanat session octobre 2013/2014. Ces derniers jours,la grogne est quotidienne ! Plusieurs candidats au concours de résidanat à la Faculté de Médecine, notamment les 12 lauréats exclus de la liste des admis, sortent dans la rue pour manifester leur opposition à leur élimination et par voie de conséquence à la mainmise des responsables de la Faculté sur les 183 postes attribués par le ministère de la Santé et le ministère de l’Enseignement supérieur. Hier, les plaignants ont exprimé leur colère vis-à-vis du « mutisme  et l’inertie totale» affichés par les pouvoirs publics quant à ce sujet. Il s’agit d’une élimination arbitraire, disent ces 12 lauréats. Selon les protestataires qui s’adressent chaque jour aux responsables de la faculté et l’Université de Badji Mokhtar, pas moins de 600 candidats au concours de résidanat ont été inscrits et ont passé les 3 épreuves déterminées préalablement par les deux ministères, à savoir, la biologie, la chirurgie et la médicale. Les mêmes ministères ont décidé initialement d’ouvrir les postes de résidanat en médecine pour cette session d’octobre au nombre de 183, conformément au décret ministérielle conjoint du 13 juillet 2013. Le concours a eu lieu le 07 novembre et la liste des admis, 183 lauréats, a été affichée dans la soirée de la même journée. Or, dénoncent ces plaignants, les chefs des départements ainsi que les responsables à ladite faculté se sont réunis quelques jours après et ont décidé de réduire le nombre de ces postes aux 171 seulement, sans donner plus de précisions ni même de l’annoncer avant l’affichage de la liste des admis. Cela constitue une infraction, puisque les postes de résidanat sont déterminés ou encore réduits par les deux ministères. A cela s’ajoute leur calvaire inattendu, se sont ils insurgés, car, les lauréats, notamment les 12 médecins exclus, ont déposé leurs démissions dans les établissements où ils travaillaient avant ce fameux affichage. Fous de rage, les exclus ne cessent de réclamer la restitution de ces 12 postes, sur lesquels plusieurs doutes et soupçons planent, avant que cela n’empire. La situation est vraisemblablement très tendue . En colère, les contestataires ont menacé de durcir le ton. Ils revendiquent purement et simplement leurs droits fondamentaux, comme les stipulent la loi et la constitution algériennes. À cet égard, ils ont tous lancé un SOS à l’endroit du président de la République, au Premier ministre, au ministre de la Santé et au ministre de l’Enseignement supérieur   pour qu’ils soient rétablis dans leurs droits. En effet, ils s’interrogent sur les raisons exactes qui ont mené les responsables de la Faculté à réduire subitement et unilatéralement le nombre des postes de résidanat. Pour cela, ils réclament d’ores et déjà l’ouverture d’une enquête à l’effet de déterminer les responsabilités. Ils demandent aux autorités locales et la tutelle d’entreprendre les procédures nécessaires.