Les constructions illicites reprennent du côté de la localité Drâa-Errich, dans la commune d’Oued-El-Aneb (daïra de Berrahal). En effet, aux alentours, voire même aux abords de la route menant vers le site de la nouvelle ville, portant le même nom de Drâa-Errich, située à 25 km à l’Ouest de Annaba, où l’on signale une véritable « ruée » dans ce cadre. n La situation est qualifiée de « grave et sans précédent ». D’ailleurs, pour se rendre compte de la gravité de la question, il suffit simplement de faire une balade aux alentours du site de la nouvelle ville, aussi bien du côté du tronçon Oued-Zied - Aib-Amar - Bassal, pour constater de visu le nombre impressionnant de constructions illicites réalisées généralement avec piliers ou en cours d’exécution. Les services de lutte contre l’habitat précaire n’ont pas bougé le petit doigt, selon les habitants de cette région. Si certains lieux choisis sont situés loin des yeux, autrement dit, des terrains propices à l’implantation de baraques sans être dérangé, d’autres par contre sont à proximité de la chaussée. Selon certaines indiscrétions, la majorité de ces constructions illicites a été réalisée avant même la pose de la 1ère pierre de l’important projet de création de la nouvelle ville de Drâa-Errich. Cependant, la complicité des services techniques des communes et surtout des services de lutte contre ce phénomène est flagrante. Aujourd’hui, la construction illicite attire les gens tels des charognards autour d’une proie. Une situation où les intermédiaires « Kachara», les entrepreneurs en bâtiment et surtout les « clients » qui débarquent des différentes wilayas limitrophes trouvent leur compte. Mieux encore, un véritable réseau spécialisé dans la réalisation des baraques s’est mis en place pour la circonstance, qui propose des « lots » ou des baraques. Les acquéreurs estiment que la baraque demeure, de nos jours, le seul moyen d’accès à un logement social. La sonnette d’alarme est tirée.
L'EST - 11/11/2013 - B. Salah-Eddine
Les Commentaires