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Annaba: LA MAIRIE ET LES BURALISTES DU COURS DE LA RÉVOLUTION -Pot de terre contre pot de fer…

Publié le 13/11/2013
 Les buralistes se sont mis en grève à partir d’hier après le début de la démolition des abris qu’ils ont aménagés afin de protéger les journaux contre les intempéries, par les agents communaux sous la protection des agents de la force publique. Seulement voilà que les services concernés de l’APC qui tiennent à préserver l’image du Cours les avaient sommés de présenter un « désign » pour relooker les kiosques et leur donner une image plus acceptable, au lieu des tôles et rideaux qu’ils avaient installés. La famille Makhoukh étant la plus ancienne à gérer un kiosque s’est exprimée en présence de tous les buralistes pour dire que la mairie ayant refusé la proposition des buralistes, avait promis de présenter une version qui satisferait tout le monde. Mais d’après les gérants-buralistes, et 6 mois après, rien n’a été fait jusqu’à ce qu’hier mardi on avait entamé la démolition. Contacté, M. Bouzidi, chef du secteur n° 1, nous a affirmé avoir envoyé deux mises en demeure et tenu deux réunions avec ces derniers afin de redonner le vrai visage du Cours, en allant même à essayer de faire des concessions en leur allouant entre deux et quatre mètres carrés en plus, mais à la condition que le tout soit homogène. Une réquisition signée par le maire de la ville a été mise en application, causant la colère des buralistes. D’après les services de l’APC, « certains ne payent même pas les frais de location. A l’origine ces kiosques étaient destinés seulement à la vente de tabacs, de journaux et de cartes postales. Or maintenant on y vend un peu de tout : des emblèmes nationaux, d’équipes de football étrangères, des friandises et même des jouets entre ballons et poupées ». Devant ce bras de fer que se sont imposés les deux parties, les buralistes ont décidé de ne plus ouvrir leurs commerces jusqu’à la satisfaction de leurs désiratas. « On ne peut pas étaler les journaux à terre, car comment faire avec la pluie et le vent pour les préserver ? » nous déclarent ces derniers. La sauvegarde de l’image de marque du Cours semble être l’une des priorités de la Mairie. Rappelons que lors de la dernière visite du Premier ministre, Mr Sellal, Mme Khalida Toumi, Ministre de la Culture avait déclaré vouloir classer le Cours de la Révolution ‘’bien à préserver au titre de patrimoine national’’ et d’y organiser un festival annuel. Signalons enfin que les gérants de kiosques en question ont apposé un placard annonçant une grève ouverte à partir de ce mardi 12 novembre.

L'EST - 13/11/2013 - Ahmed Chabi
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