Pas moins de 17 points à travers la wilaya, situés à El-Bouni, El-Hadjar, Séraïdi, Annaba et Sidi Salem ont été inondés, et ont nécessité l’intervention de la protection civile, qui s’est attelée à pomper les eaux de pluie qui avaient envahi les habitations. Dans la périphérie du chef lieu, c’est surtout la Colonne, en particulier la rue Benamiour Abdelkader, la rue Benouhiba, Bouzered Hocine, l’usine à gaz, devant la direction de l’environnement et le consulat de France qui ont le plus souffert de l’envahissement des eaux, et les habitants ont passé une nuit blanche, dans la crainte de voir monter le niveau des eaux qui avaient pénétré dans les cours et les maisons. Durant une bonne partie de la nuit, le wali et le chef de la protection civile ont sillonné plusieurs points de la wilaya, pour inspecter la prise en charge d’une situation qui dépasse largement toutes les prévisions en la matière. D’après nos sources, le curage des avaloirs n’a pas été réalisé l’été dernier comme d’habitude, mis à part devant les institutions étatiques comme la wilaya, le commissariat central, une action qui avait été chapeautée par le maire. Une situation aggravée par l’incivisme des commerçants qui jettent carrément leurs emballages et autres détritus dans ces bouches d’égout. Cet incivisme, d’après un responsable de la protection civile, va jusqu’au débordement des appels téléphoniques auprès du service de secours de la protection civile par certains citoyens dans l’espoir d’obtenir le statut de sinistré et d’acquérir un ainsi un logement social. « Nous sommes carrément débordés. Les gens devraient comprendre que nous intervenons selon des priorités. Souvent, les plus touchés par la stagnation des eaux sont ceux qui réclament le moins ». Mais quelle responsabilité endossent les services de la Seata et surtout le service technique de l’APC ? Dans certaines artères, comme celle allant d’El M’Haffeur vers Kouba, il n’y a pas d’avaloir du tout ; les travaux exécutés l’été dernier par une grande entreprise de travaux publics pour placer des buses dans le centre- ville demeurent, à certains points, inutiles, quand on sait, comme le déclarent nos sources, que les conduites d’eaux pluviales n’ont pas été toutes branchées dans ces buses.L’eau s’écoule à travers les rues, envahit tout. Toujours est -il que les citoyens ont constaté à leurs dépens que la prévention des inondations cette année n’a pas connu les mêmes mesures que par le passé, et les résultats sont là.
L'EST - 16/11/2013 - Farida H.
Les Commentaires
La solution est simple pour éviter les inondations c'est que le citoyen doit avoir le bon geste s'abaisser pour ramasser la bouteille vide ou autre détritus et aller le mettre dans la poubelle, c'est notre comportement qui doit changer! mais voilà la question clé !arriveras t-on un jour?.