Annaba: Les Santons sous le choc après le meurtre d’une octogénaire

C’est le crime de trop » ont déclaré des voisins d’une vieille femme âgée de près de 80 ans, égorgée dans l’après-midi de dimanche par des monstres toujours non identifiés. D’ailleurs, le ministre de l’Intérieur de passage à Annaba pour la désignation du nouveau wali d’El-Taref, a assisté en présence du nouveau wali de Annaba, aux cris de la jeune femme qui venait à peine de découvrir sa maman gisant dans une marre de sang au moment de l’arrivée du cortège au siège de la wilaya. L’ex-ministre de la Justice et garde des Seaux qui a eu vent de cette affaire, avait donné des instructions pour que ce crime abominable soit élucidé par les services de sécurité dans les meilleurs délais. Hier, sur le lieu de l’assassinat, le premier responsable de la police judiciaire auprès de la sûreté de wilaya, accompagné du chef des renseignements généraux, enquêtaient sur cette affaire. Des voisins et commerçants se disent « être prêts d’apporter n’importe quel détail sur l’identité des criminels s’ils en avaient la possibilité ». « C’est un crime impardonnable commis sur une octogénaire », ont-ils précisé. Du côté de l’enquête ouverte par la brigade criminelle, les investigateurs n’écartent pour l’instant aucune piste aussi bien au sein de la famille, les voisins qu’au milieu des bandes de malfaiteurs qui rôdaient d’habitude dans ce quartier. Une source proche de l’enquête contactée pour plus d’informations a déclaré que « toutes les enquêtes sans éléments suffisants notamment en ce qui concerne l’identité des auteurs, sont difficiles mais avec peu de chance et l’expérience les deux affaires seront élucidées ». Il s’agit également de l’affaire du nouveau-né enlevé par une jeune femme qui s’était présentée en tant qu’infirmière. Rencontré hier devant les portes du tribunal, le père du bébé qui devait rencontrer le procureur de la République a confirmé « que pour l’instant aucune nouvelle de son bébé enlevé la veille dans des conditions mystérieuses ». Les larmes aux yeux, ce dernier avoue qu’il « n’avait même pas eu l’occasion de voir son bébé ». En attendant, l’auteur de l’enlèvement et celui de l’assassinat courent toujours. L'EST - 19/11/2013 - Boufessioua Sofiane