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Annaba: APPAREILS DE RADIOTHÉRAPIE - Le CAC de Annaba les attend depuis 10 ans

Publié le 25/11/2013
Lancé en 2012, le projet d’acquisition par l’Algérie de 36 appareils de radiothérapie pour le traitement des cancéreux n’a toujours pas abouti. La commande, d’un montant de 100 millions de dollars, a été passée par l’ex-ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, aux deux seuls constructeurs de ces appareils, l’Américain Varian et le Suédois Elekta. “Les contrats sont prêts et attendent d’être signés. Par exemple, le contrat avec Varian devait être signé lors de la visite du secrétaire d’État américain John Kerry à Alger début novembre, sauf que cette visite a été reportée”, explique une source proche du dossier. Les 36 accélérateurs sont destinés à équiper 13 centres anti-cancer (CAC) dont ceux d’Annaba, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Adrar, Laghouat, Béjaïa, Tizi-Ouzou, Tiaret et Oued Souf. Le CAC d’Annaba illustre à lui seul la gestion à la hussarde du secteur de la santé en Algérie. C’est une matière à scandale. Les autorités locales d’Annaba ont construit un bâtiment à coups de milliards de dinars, sans l’équiper de machines de radiothérapie pour soigner les malades de la région. Ces derniers sont obligés de se déplacer souvent à Alger et pour les plus nantis, de partir en Tunisie pour se soigner dans des centres privés. « Le bâtiment du centre anti-cancer d’Annaba a été réalisé il y a dix ans. Depuis, il attend les équipements », ajoute la même source. En 2012, face à la polémique sur le manque d’appareils de radiothérapie, Djamel Ould Abbès avait obtenu le feu vert du gouvernement pour commander 36 machines, hors procédures d’appels d’offres, souvent trop longues. L’objectif étant d’aller vite afin d’accélérer la livraison des appareils. Il se trouve que le projet attend toujours. Mais jusqu’à quand ? En voulant aller vite, le ministère de la Santé a été rattrapé par son incapacité à mener à bien des projets aussi importants. Le successeur de Ould Abbès à la tête de la Santé, à savoir Abdelaziz Ziari, quant à lui, n’a pas fait avancer le projet. L’actuel ministre Abdelmalek Boudiaf non plus, malgré ses récentes promesses. En attendant, les malades souffrent et ne trouvent pas de places dans les hôpitaux pour se soigner. Il faut attendre des mois pour obtenir un rendez- vous pour un traitement de radiothérapie L’Algérie enregistre chaque année plus de 40.000 nouveaux cancéreux et ne dispose que de 17 machines de radiothérapie, contre un besoin estimé à 50 appareils. Les machines fonctionnelles sont installées à Alger, Blida, Oran, Ouargla et Constantine. Deux nouveaux centres à Sétif et Batna devraient être équipés de trois accélérateurs chacun, au début de 2014. L’achat des équipements pour ces deux centres ont fait l’objet d’appels d’offres. Wait and see…

L'EST - 25/11/2013 -
D.S./Agence
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Les Commentaires

En Algérie , on aime bien les compliments. Pour un modeste financement de 100 millions de dollars, on laisse des passions en difficultés .
Une goûte d’eau, face aux dépenses de ceux qui nous gouvernent.
la santé n’a pas de prix et ils vont la chercher même dans l’espace pour être sur de continuer à vivre.
Les petites gens , elles peuvent continuer à souffrir .
Ce n’est pas très méchant le cancer.
le ministre attend l’arrivé de monsieur le secrétaire d’état des états unis d’Amérique pour opposer sa modeste signature sur une facture.
Cette somme représente le salaire d’un footballeur pour un semestre de jeu et un café pour le secrétaire d’état que notre ministre attend de pieds fermes.
Il est urgent monsieur le ministre et débloquer ces quelques sous pour que ce matériel arrive .
Il rendra j’en suis sur le sourire aux personnes qui l’attend.
Les lenteurs, les retards, les atermoiements, c'est faire les choses en total décalage avec le temps auquel elles étaient prévu. C'est justement ce qu'il y a de pire pour le développement d'un pays. Parceque les choses se font exactement à l'opposé de ce qu'elles devraient être. C'est comme l'horloge qui est censée vous guider dans le temps en vous donnant l'heure exacte, mais dont les aiguilles marchent malheureusement à reculons pour vous orienter vers un temps qui ne sera jamais le temps. La grèce antique n'avait pas de calendrier et nous nous avons inventé l'horloge à plus tard.
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