Annaba. Conflit à la coopérative des céréales

La fédération saisit le directeur général de l’OAIC - Le directeur général de l’office algérien interprofessionnel des céréales, dont la CCLS de Annaba est une filiale, a été saisi, avant-hier, par la fédération nationale des travailleurs des industries de l’agroalimentaire, FNTIAA, relevant du secrétariat général de l’UGTA. Il lui a été demandé d‘intervenir auprès de cette unité, la coopérative des céréales et légumes secs, afin de mettre un terme à un litige entre le directeur de la CCLS et la section syndicale. Un conflit, il faut le rappeler, qui porte sur le refus catégorique de cette instance syndicale, affiliée à l’UGTA, par le directeur de la dite coopérative. Ceci sous prétexte de l’illégitimité de la section, pour quorum non atteint. Devant cet état de fait, les représentants des travailleurs ont fait recours, dans un passé récent, à un huissier de justice dans le but d’élaborer un PV de reconnaissance du quorum, dépassant de loin les 20% mais toujours rejeté par la direction en question. Dans la correspondance, relative à l’entrave à l’activité syndicale, il a été porté à la connaissance du directeur général de l’office que la section syndicale est installée conformément au statut et règlement intérieur de l’UGTA. Aussi, la fédération nationale, dans sa lettre, a dénoncé les manœuvres exercées par le directeur de la coopérative à l’endroit de quelques membres de la structure syndicale, en les privant de l’exercice du droit syndical et en les licenciant. Sur ce, la FNTIAA, a demandé au directeur général de l’office d’user de son autorité afin de faire admettre au directeur de l’unité de Annaba, l’exercice du droit syndical consacré par la constitution et les lois de la république. C’est-à-dire, la reconnaissance de la section syndicale. Et aussi, de lever toutes les mesures et sanctions prises à l’encontre des membres de cette section syndicale. Dans ce même contexte, le bureau de l’inspection du travail d’El Hadjar, a saisi de son côté le directeur de la coopérative par une correspondance, lui demandant de faciliter l’exercice du droit syndical à la section, qui dispose de toutes les conditions juridiques en vigueur.
L'est républicain > 11/04/07 > Toufik Ouazaa