Annaba. 5èmes journées scientifiques de l’ANDRS

Un budget étriqué pour la recherche médicale - Sur un budget annuel de 100 milliards de dinars alloués par l’Etat à la recherche scientifique, pour cette année, seulement 2 % sont accordés à l’Agence Nationale pour le Développement de la Recherche en Santé, ANDRS. Ayant pour principale vocation la promotion de la recherche intersectorielle dans le domaine biomédical et sanitaire à travers ses 383 laboratoires, l’ANDRS a lancé depuis sa mise en service en mai 1997, pas moins de 800 projets de recherche dont 290 seulement ont été validés. Ces projets s’inscrivent dans les différents champs de recherche de l’agence et impliquent une interdépendance entre recherche clinique et santé publique et recherche biomédicale. Hier et à l’occasion des 5ème journées de l’ANDRS organisées au niveau de la faculté de médecine, les chercheurs de l’université de Annaba, de Sétif, de Tlemcen, de Sidi Bel Abbes, d’Oran, d’Alger et de Blida ont pu exposer les résultats de leurs travaux entrepris sous l’égide de l’ANDRS. A ce propos, les différentes communications ont eu comme thèmes de base, l’épidémiologie, la pollution atmosphérique et qualité des eaux, la pollution et la toxicologie, l’environnement hospitalier, la gestion des déchets et l’infection, la santé publique et l’information médicale, le sport, les plantes médicinales et l’ingénierie. Présidée par Mme la ministre délégués à la recherche scientifique, Mme Djaballah, cette rencontre a permis d’autre part à la présidente de l’agence, Mme Mentouri de dénoncer la mauvaise coordination entre les différentes équipes de recherche au niveau du territoire national, l’absence de support national de publication et l’existence d’équipes multicentriques de recherche isolée De son côté Mme la ministre a insisté sur le fait d’accentuer la politique qui tend vers la création d’un réseau intersectoriel.
L'est républicain > 11/04/07 > Nabila Guesmia