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Annaba: CHANTIERS DE CONSTRUCTION - Au mépris du citoyen et de la loi

Publié le 01/12/2013
Après les inondations d’eau et de boue de plusieurs quartiers de la ville, rapportées par la presse écrite et audio visuelle, personne ne peut prétendre ignorer qu’en grande partie, ces inondations sont dues aux chantiers de construction, aux matériaux de construction, sable et graviers ainsi que gravats et terre de terrassement et à une viabilisation oubliée. Personne ne peut ignorer que des mesures ont été prises par les pouvoirs publics pour mettre fin au charriage et en premiers des mises en demeure à ces chantiers, cela aussi a été plus que suffisamment rapporté. Et dans cet ordre d’idée, les constructeurs eux-mêmes ne peuvent ignorer ces faits, étant les premiers concernés et on pourrait penser que pour éviter une suspension de chantier ces constructeurs aurait au moins la pudeur de tenir mieux leur chantier, en prenant eux-mêmes des mesures pour éviter le charriage et pour préserver l’espace et les équipements public, chaussée, caniveaux et autres avaloirs. Du moins quelqu’un de respectueux des droits d’autrui et respectueux de la vie communautaire à laquelle il participe, aurait pensé comme cela. A Annaba, c’est tout à fait le contraire, des constructeurs font pratiquement tout pour détériorer la chaussée, les caniveaux, les avaloirs et tout ce qui se met en travers du chemin de leurs engins, au moment même où il pleut et où ils voient directement les conséquences de leurs activités débridées, sur l’environnement. Ils voient les contraintes auxquelles ils obligent leur voisinage, les atteintes aux équipements publics qui assurent à leur voisinage et à eux aussi d’ailleurs, la salubrité à laquelle chacun à droit, être détériorés, ils y contribuent même, sans pudeur et avec un mépris total et absolu pour leurs voisins, leurs concitoyens, leur ville, pour les pouvoirs publics et les lois du pays qui leur permettent de construire. Ils n’ont en tête que le simple fait de construire, de n’importe quelle manière et tant pis pour ceux à qui cela ne plait pas. Qu’ils décident de construire un accès sur la voie publique, en le décidant euxmêmes au lieu et place des pouvoirs publics, de détruire la chaussée ou tout autre chose, ce n’est pas à eux qu’il faut s’en prendre, c’est à la Commune. Oui, la commune doit les laisser faire et nettoyer après leur passage ; la Commune doit trouver une solution aux problèmes qu’ils causent et surtout sans leur casser les pieds, les mettre en demeure de faire quoi que ce soit, ou plus que tout, leur suspendre leur précieux chantier. A ce moment il y a bien sûr les interventions, on sollicite élus et fonctionnaires pourvu qu’on les laisse continuer à détruire le peu qu’il y a encore d’équipement public fonctionnel, on fait intervenir les «amis» et on utilise les moyens sordides de l’entregent. Et si cela ne marche pas, on tombera à bras raccourci sur le seul bouc émissaire que connait Annaba depuis près de deux décennies, le maire. Le maire, quel qu’il soit, est responsable de tout, des chantiers mal tenus, des destructions, du travail qui n’a pas été fait, des inondations et en plus il se permet de suspendre des chantiers. Et ceci est non seulement du mépris mais une insulte à votre intelligence, à l’intelligence de tous les citoyens qui voient quotidiennement d’autres “citoyens” outrepasser les lois ; ils le font au vu et au su de tous et ne se sentent aucunement responsables de quoi que ce soit. Et à ce train là, si aucune mesure n’est prise à l’encontre de cette engeance, il serait douteux que quoi que ce soit s’améliore à Annaba ; les discours doivent maintenant faire place à l’action, aux sanctions à l’encontre de ceux qui estiment ne rendre compte de leurs faits à personne, même quand cela touche l’intérêt général. C’est comme cela que fonctionne une République, un Etat de droit.

L'EST - 01/12/2013 - 
A.N
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Les Commentaires

Encore là, la solution est très simple "IL FAUT VERBALISER" comme 1er avertissement, au 2e fermeture du chantier purement et simplement et 3e réouverture lorsque on juge que le chantier est propre...au lieu de toujours se plaindre, la solution c'est la fermeté.
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