Annaba: SIDI AMAR - Ce Chicago qui ne dit pas son nom

Une jeune fille a été tabassée après s’être fait arracher son sac jeudi par deux malfaiteurs au quartier 500 logements à Sidi Amar. Les agresseurs ont pris la fuite après la venue des jeunes du quartier. Cet incident n’est malheureusement isolé. Dans l’espace d’une semaine au moins une dizaine d’agressions à main armée ont été enregistrées par les habitants. Près de l’Unité Vitale n° 13, une vieille dame s’est vue abordée par un délinquant qui a essayé de la forcer. Ses cris, ayant alerté le voisinage, ont contraint le malfaiteur à prendre la poudre d’escampette. La fréquence du phénomène va en augmentant et ce n’est pas la seule préoccupation des citoyens. « Contrairement au passé, on peut être agressé en pleine rue à 14 heures. C’est le pire qu’on peut vivre… » a regretté Adel, commerçant. Les actes de violence si elles n’ont épargné personne, les vieux et les étudiants restent les cibles choisies par les agresseurs. « La raison est simple, les vieux sont trop faibles pour se défendre ou pour courir après le voleur. Les étudiants les plus touchés sont ceux et surtout celles n’habitant pas ici. Ceci fait d’eux une proie facile » a expliqué le même interlocuteur. Quid du dispositif sécuritaire ? Tout le monde s’accorde sur les efforts fournis par la sureté nationale que ce soit en patrouilles u en fouilles régulières des points chauds de la ville. Toutefois, selon les témoignages des habitants, les délinquants seraient des étrangers qui viennent des localités environnantes. Le fait d’être inconnus leur confère l’avantage de pouvoir s’éclipser sans être identifié, si ce n’est par leurs pauvres victimes. Ainsi, la sécurisation des lieux n’incombe pas uniquement aux forces de l’ordre.

Le Provencial - 1 décembre 2013  Zarrougui Abdelhak