Le pli a été pris à tort ou à raison, et ce sont toujours les communes qui sont mises à l’index et par-dessus tout, les élus communaux qui sont responsables de tous les maux, de l’état des rues et routes, des trottoirs, de l’éclairage, de l’assainissement, du nettoiement, des logements et de tout ce que vous voulez. En vérité, il est plus facile de ‘’tomber’’ sur l’APC que sur un directeur de wilaya qui garde par devers lui, un programme approuvé et financé par l’Etat ou tergiverse pour le mettre en réalisation, sachant que les programmes de l’Etat de développement de la wilaya sont très ambitieux mais apparemment irréalisables malgré la manne financière déversée pour cela. Jugez-en, 12.000 milliards de centimes pour le plan quinquennal 2000-2005, 18.000 milliards pour le plan 2005-2010 et 22.500 milliards pour 2010-2014 et vous ne pouvez même pas voir ou montrer ce qui a été fait pour le développement à Annaba. Ou si quelque chose a été réalisée alors elle ne marche pas, comme l’évacuation des eaux pluviales par exemple. Le problème s’était posé en 2001 avec des inondations importantes, dans les mêmes quartiers touchés par les conséquences désastreuses des dernières en date. Ou bien des routes dans un état désastreux ainsi que des trémies, des réseaux entiers de conduites défectueuses ou un éclairage qui n’a jamais fonctionné. Les communes avec toutes leurs défaillances ne sont pas les seules en cause et c’est ce qui a motivé la colère de nombre de maires demandant un soutien à leurs efforts de gestion des problèmes dont ils ont hérité, il y a à peine un an. Et cette aide passe par l’interpellation des commis de l’Etat, c’est cela le rôle des élus de l’APW et sur des efforts coordonnés avec les APC, la conclusion à laquelle est arrivé le wali d’Annaba, ainsi qu’il l’avait indiqué devant l’assemblée communale mercredi dernier. A l’issue de ses inspections et au moment des inondations, il avait lui-même invité les directeurs de wilaya concernés à se réunir avec les élus communaux et les responsables des services techniques communaux, afin de gérer tous ces problèmes ensemble. Des réunions de coordination qui devaient être hebdomadaires et avec des comptes-rendus transmis à la wilaya. Ainsi, on pouvait décider des moyens les plus rapides à mettre en œuvre pour résoudre ces problèmes dont on connaît les solutions mais qu’on n’arrive pas à résoudre depuis une décennie.
L'EST - 05/12/2013 - Ammar Nadir
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