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Annaba: Réfection des écoles - A la traîne, sauf Ben Badis

Publié le 10/12/2013
A l’exception de l’école Ben Badis dont la réhabilitation est en cours, après moult tribulations il est vrai, les autres écoles de la commune plus de 70 attendent toujours d’être prises en charges malgré les engagements du maire. En effet, le maire s’était engagé dès sa prise de fonction, lors d’une réunion avec les chefs d’établissement le 29 janvier de cette année, à prendre en charge les besoins des écoles dépendant de la commune. Mais le maire ne pouvait procéder à ces travaux lui-même et il était attendu de ses collaborateurs directs, ceux élus à qui il délègue des pouvoirs et aux responsables techniques de concrétiser ces engagements ; ce qui n’a pas été fait. D’ailleurs, lors des réunions ils ne prennent même pas de notes comme on avait pu le constater lors de la dernière réunion avec les chefs d’établissement le 05 décembre. Et pourtant il y a de quoi noter quand il s’agit d’étanchéité, d’hygiène et de sanitaires, d’enlèvement de dépôts de déchets qui croupissent depuis des années, de désherbage et d’élagage, de non acheminement de produits d’entretien sanitaire et de fournitures de bureau, de gardiennage, de personnel des cantines qui ne travaille que 2 h alors qu’il en faut plus, d’assainissement d’aménagement des cours de récréation, de non application des jugements d’expulsion d’indus occupants de logements d’astreinte, etc. Même la qualité des travaux des services communaux est mise en cause quand pour la pose d’une porte ou d’une fenêtre on demande au chef d’établissement de rapporter des paumelles parce que le service n’en a pas. Ou autre choses comme le bricolage sur des travaux d’électricité ou autres. Faudrait-il que le maire s’occupe lui-même de ces travaux ? Il avait déjà fallu se débrouiller pour réhabiliter l’école Ben Badis et grâce à l’ancien wali, M. El Ghazi, la commune a pu obtenir un financement de plus de trois milliards de centimes pour entamer les travaux aujourd’hui en cours. Il avait fallu d’abord faire sortir les services des œuvres sociales de l’éducation, installés depuis plus de 10 ans dans 04 classes sur les douze que compte l’école et qui jouissant aussi du rez -de -chaussée occupaient ainsi près de la moitié de l’établissement alors qu’ils ont leurs propres locaux. Il avait fallu ensuite désengager la DLEP de toute cette opération qu’elle n’avait pu mener à bien malgré quelques bricolages et reprendre tout à zéro, avec le suivi d’un architecte de la commune et chef de projet, dans une opération de restauration de cet établissement. Un établissement qui est un patrimoine de la commune et en tant que tel, sa restauration est minutieusement suivi par les étudiants du département d’architecture, filière patrimoine, de l’université Badji Mokhtar, afin que les travaux terminés, ils puissent établir le dossier de classement de ce patrimoine, conformément à la loi 98-04, relative à la protection des monuments classés et patrimoine. Pour finir et quitte à se répéter, le maire ne peut travailler à la place des autres, élus et agents qui l’entourent et si défaillances il y a, c’est à chacun en ce qui le concerne de rendre des comptes.

L'EST - 10/12/2013 -
Ammar Nadir
 
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