Une partie de trottoir dégarnie de son carrelage depuis bientôt 6 mois, si ce n’est plus, attend toujours que les responsables du Secteur 5 veuillent bien remédier à cette situation de laisser- aller dénoncée par les habitants de cette cité dite résidentielle. Des centaines de mètres carrés de ces carrelages sont abandonnés sur le trottoir et servent même de « sièges » et de « tables basses » pour les jeunes joueurs de dominos du quartier, le soir venu. Il y en a même certaines pièces qui ont été utilisées par les riverains pour combler les nids de poule de la chaussée à proximité de l’arrêt de bus. Les travaux que nécessite la pose de ces carrelages sur la partie dégarnie ne demandent que quelques heures. Les commerçants, d’autre part en souffrent, puisque les clients qui pénètrent dans leurs locaux sont dans l’obligation de traverser cet espace dégarni, amenant avec eux de la boue quand il pleut. Alors de grâce, préservez l’investissement qui a été fait. L’autre volet est relatif au cumul d’ordures laissées par les vendeurs ambulants dont le nombre pullule dans cette cité, notamment le week-end où le parking des résidents se trouve squatté et ce dans une impunité totale. Les nouveaux bacs métalliques à ordures sont exposés au regard le long de la route alors qu’à l’intérieur de la cité on affecte 2 bacs usagés en plastique pour contenir les ordures ménagères de plus de 400 foyers en sus des déchets laissés par les marchands ambulants de l’informel. Le quartier d’Oued Kouba était dans le temps l’un des quartiers les plus propres de la ville et chaque famille souhaitait y résider. Aujourd’hui, devant sa dégradation extrême, beaucoup aimeraient le fuir, quitte à vendre l’appartement ou la maison qui les a vus naître et ce suite à une dégradation qui semble « voulue », suite à une lutte de sérail.
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L'EST - 11/12/2013 - Ahmed Chabi
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