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Annaba: Abribus - Lieux publics, lieux oubliés

Publié le 13/12/2013
Les bars de fortune nocturnes, les résidences pour malades mentaux, pour les SDF, pour les chômeurs oisifs, les fumeurs de hachisch… ont leur refuge au sein des cités dortoirs tel que El-Bouni, Sidi Amar, la Plaine Ouest… Ces refuges, de jour comme de nuit et durant toute l’année, sont occupés au détriment des citoyens. Qui sont-ils. Ce n’est autre que les abris bus qui sont érigés afin que les gens puissent se mettre à couvert de la pluie, du soleil… avant qu’ils ne montent dans les transports en commun. Malheureusement, ces lieux sont dans un état lamentable, dégageant des odeurs nauséabondes, jamais nettoyés aussi chacun préfère attendre en dehors des abris malgré les intempéries. En été, la nuit, ces lieux se transforment en gargottes. Les viandes, les abats, les merguez…. sont exposés dans une vitrine déposée sur une table. Tout à côté, on voit un barbecue où brûle de charbon der bois sur lequel sont grillées des brochettes. Attirés par l’odeur alléchante des viandes des clients arrivent s’installent sur l’unique banc de l’abribus et se régalent. Maintenant, en période hivernale, l’abri qui fait face au tunnel d’El-Bouni nous montre chaque matin des étudiants, travailleurs jeunes et vieux, grelotant de froid, débout, serrés les uns contre les autres ne pouvant ni s’asseoir ni s’abriter prenant leur mal en patience et attendant les transports pour les différentes cités, passifs. Personne ne fait la moindre remarque. Le transport est régulier, mais quand les cars sont bondés de monde les gens préfèrent attendre le suivant ainsi ils en laissent passer deux ou trois avant de pouvoir monter. Pendant tout ce temps, la position debout épuise les jeunes et les moins jeunes. Dans d’autres horizons, ces refuges pour voyageurs sont très bien entretenus nous renseignent que les lignes que l’on doit emprunter grâce à des plans affichés contenant les horaires des bus, des autocars, des adresses des sièges des transport en commun ou autre, des numéros de téléphone, des appareils téléphoniques… Dans les transports, le calvaire continue. Les gens se bousculent pour obtenir une place assise. Or, les personnes malades, âgées, les femmes enceintes qui arrivent les dernières font le voyages debout, rares sont ceux qui leur cède la place. L’ancienne génération se souvient des leçons de morale, de civisme qui sont enseignés le matin dès l’entrée en classe tel que «Je dois céder ma place aux personnes âgées » je dois faire traverser la rue aux handicapés surtout les aveugles » « Je dois faire la charité aimer mon prochain ». Celles-ci sont des paroles gravées dans nos mémoires ! Le manque de savoir vivre pousse certaines gens à donner le mauvais exemple aux jeunes. L’éducation des enfants doit commencer au sein des familles ensuite à l’école. Quant à l’hygiène dans les lieux publics est le rôle du service concerné des APC. Les responsables doivent veiller au grain à l’entretien de tout ce qui appartient à l’institution de l’Etat. Ils doivent surtout créer des vespasiennes dans chaque agglomération afin que notre belle ville, avec toutes ses banlieues, respire la propreté et ait une bonne réputation.

 L'EST - 12/12/2013 - Hadja Yasmina Dehimi
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Les Commentaires

Le bon état ou le mauvais état d'une ville est le reflet exacte des résponsables qui l'administrent. Si ces gens sont éduqués, instruits, compétents et sérieux eh bien! vous obtenez une ville exactement à leur image. Si, parcontre ces gens relèvent de la paysannerie, qui ne sait faire la différence entre un abribus et une pissoir, eh bien! là aussi vous obtenez ce que vous valez.
je m'interroge sur le comportement de nos gens chez eux. laissent t ils des déchets dans leur appartement, sur leur lit. que se passe t il quand ils se rendent compte qu'ils vivent dans la M!!!au milieu de détritus . ça mon cher ricrac tout le monde le sait et personnes n'arrivera à éradiquer cela. la culture, l'instruction n'ont rien à voir dans cette affaire. l'éducation est pour quelques choses !!!!franchement, sommes nous éduqué pour finir. enfin, je t'assure que nous sommes loin du vécu des années 60. Pendant cette période, on arrivait à sentir la moindre fleur sauvage qui éclore dans les jardins publics de cette ville.
ils nous renvoient l'image de ville poubelle avec leurs dégradations. on ne peut pas mettre un policier derrière chacun pour finir avec tout ça!
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