A la SEATA, on ne badine pas avec les factures impayées. Sitôt le délai de paiement dépassé, c’est la coupure systématique d’alimentation en eau et les services techniques embarquent illico presto le compteur de l’abonné ‘’indélicat’’ n’ayant pas de boîte aux lettres à l’entrée de son immeuble. C’est normal, même si le courrier se perd et les abonnés qui ont eu à pâtir de ce sevrage ne sont pas prêts de récidiver. Mais, hic il y a. C’est quand un abonné, privé d’eau pour non-paiement, s’acquitte de la facture en question, majorée d’une amende pour pénalités de retard (!) et que le rétablissement se fait tout doucement le matin, pas trop vite le soir… Disons plutôt, tout doucement les matins, pas trop vite les soirs, car cela fait une dizaine de jours qu’une famille est privée de ce précieux liquide du côté de Sidi Ammar, à la cité UV 7/8 et plus précisément au bloc 1 du Bt4 à Chaïba. Le chef de famille, muni des quittances de paiements (facture et pénalités de retard), a beau interpeller les agents de la SEATA en ‘’service commandé’’ dans la cité : rien, nada, niet… A quand la fin du calvaire, la fin de la double peine ? Seuls les agents de la SEATA le savent, entre promptitude négative et lenteurs à la détente…
L'EST - 15/12/2013 - Rafik Ben
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