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Annaba: RECASEMENT À SIDI HARB II - Injustice et interrogations

Publié le 19/12/2013
Hier, dans ces mêmes colonnes on s’interrogeait sur le problème des constructions précaires et illicites et aujourd’hui ces interrogations sont confortées par l’injustice avérée frappant un résident d’habitation précaire de Sidi Harb II, exclu de la liste d’attribution de 118 logements sociaux, affichée en début de semaine.
Ce malheureux, K.M, natif d’Annaba comme ses aïeux et obligé à vivre dans une habitation précaire depuis 1995, recensé sous le n° 565, avait déjà été exclu de la liste précédente malgré ses multiples recours et pendant que d’autres ont pu bénéficier du recasement malgré le fait qu’il ne soient même pas recensés. Après son dernier recours, et selon les promesses des uns et des autres, il pensait qu’il serait pris en compte avec les derniers cas recensés, quelque 120 demandeurs de logements.
Ce qui ne fut pas le cas puisque sur les 118 logements attribués, 100 concernent des demandeurs recensés et 18 des demandeurs non recensés et il reste maintenant le seul demandeur recensé à n’avoir pas obtenu de logements. Comment peut-on expliquer cela ? Une vingtaine de porteurs de n° de recensement n’ouvrent pas droit parce qu’ils avaient acheté ces n° aux demandeurs d’origine mais cela n’explique pas l’exclusion de K.M qui attend depuis 1995 et qui a vu des demandeurs venir après lui, d’autres wilayas et obtenir ce logement qu’on lui refuse à lui.
Pourtant il était entendu que l’attribution de logement se fera sur la base du recensement arrêté en 2007 et on écarte un tel cas au profit de cas non recensés ; n’est-ce pas une injustice ? Déjà que des demandeurs de logement, natifs d’Annaba et dont les demandes remontent à plus de trois décennies ont été balayés par  l’injustice qui leur a préféré ceux qui avaient choisi les  constructions précaires et illicites même s’ils n’avaient aucun droit et maintenant même parmi ceux des constructions précaires, ceux qui ont tous les droits n’obtiennent rien.Dans quelle sorte de pays vit-on ? De quelle justice sociale parle-t-on ? Et surtout comment veut-on assurer une quelconque stabilité sociale avec de tels actes ? S’il n’y avait pas de listings, de n° de recensement, d’enquêtes, de recours, etc, on pourrait peut être comprendre, mais ce n’est pas le cas et personne ne peut expliquer à ce malheureux pourquoi il a été exclu parce qu’il n’y aucune explication à part le parti pris ou l’entregent auquel il ne pouvait avoir recours parce qu’il n’en a pas les moyens.

lestrepublicain - 18 /12/2013 - Ammar Nadir

RECASEMENT À SIDI HARB II

Injustice et interrogations

Mercredi, 18 décembre 2013 00:00
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Hier, dans ces mêmes colonnes on s’interrogeait sur le problème des constructions précaires et illicites et aujourd’hui ces interrogations sont confortées par l’injustice avérée frappant un résident d’habitation précaire de Sidi Harb II, exclu de la liste d’attribution de 118 logements sociaux, affichée en début de semaine. 

Ce malheureux, K.M, natif d’Annaba comme ses aïeux et obligé à vivre dans une habitation précaire depuis 1995, recensé sous le n° 565, avait déjà été exclu de la liste précédente malgré ses multiples recours et pendant que d’autres ont pu bénéficier du recasement malgré le fait qu’il ne soient même pas recensés. Après son dernier recours, et selon les promesses des uns et des autres, il pensait qu’il serait pris en compte avec les derniers cas recensés, quelque 120 demandeurs de logements. 

Ce qui ne fut pas le cas puisque sur les 118 logements attribués, 100 concernent des demandeurs recensés et 18 des demandeurs non recensés et il reste maintenant le seul demandeur recensé à n’avoir pas obtenu de logements. Comment peut-on expliquer cela ? Une vingtaine de porteurs de n° de recensement n’ouvrent pas droit parce qu’ils avaient acheté ces n° aux demandeurs d’origine mais cela n’explique pas l’exclusion de K.M qui attend depuis 1995 et qui a vu des demandeurs venir après lui, d’autres wilayas et obtenir ce logement qu’on lui refuse à lui. 

Pourtant il était entendu que l’attribution de logement se fera sur la base du recensement arrêté en 2007 et on écarte un tel cas au profit de cas non recensés ; n’est-ce pas une injustice ? Déjà que des demandeurs de logement, natifs d’Annaba et dont les demandes remontent à plus de trois décennies ont été balayés par  l’injustice qui leur a préféré ceux qui avaient choisi les  constructions précaires et illicites même s’ils n’avaient aucun droit et maintenant même parmi ceux des constructions précaires, ceux qui ont tous les droits n’obtiennent rien.Dans quelle sorte de pays vit-on ? De quelle justice sociale parle-t-on ? Et surtout comment veut-on assurer une quelconque stabilité sociale avec de tels actes ? S’il n’y avait pas de listings, de n° de recensement, d’enquêtes, de recours, etc, on pourrait peut être comprendre, mais ce n’est pas le cas et personne ne peut expliquer à ce malheureux pourquoi il a été exclu parce qu’il n’y aucune explication à part le parti pris ou l’entregent auquel il ne pouvait avoir recours parce qu’il n’en a pas les moyens.

Ammar Nadi

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