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Annaba: COURS DE LA RÉVOLUTION - Rendre à César ce qui appartient à César…

Publié le 19/12/2013
Edifié du temps de Jérôme Bertagna député-maire de Bône, le Cours qui portait le nom de ce dernier, deviendra ensuite « Cours National » avant d’être rebaptisé « Cours de la Révolution » au moment de l’accession de l’Algérie à l’indépendance. Le Cours qui ressemble comme deux gouttes d’eau à la Rambla à Barcelone et à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis et qui est considéré comme l’une des plus belles promenades de l’Afrique et de l’Europe méridionale, est aujourd’hui abandonné et livré à lui-même.
Cette grande place publique, cette merveille dont se targuaient jadis les Bônois comme se targuent les Parisiens des Champs-Elysées ou de Champ-de Mars, est devenue à la longue non seulement fade mais aussi constitue un véritable coupe-gorge pour ceux qui l’empruntent en rentrant tardivement chez eux ou pour ceux qui font des promenades nocturnes sous les arcades.
Donc, il serait inadmissible, inacceptable de ne pas revenir sur un sujet qui tient à cœur et combien de fois évoqué par notre collègue Ammar Nadir dans les colonnes de notre journal, relatif à l’état de dégradation récurrent du Cours de la Révolution. Durant les années de l’ex-parti unique, le service d’hygiène et de la voirie procédait dès les premières heures de la matinée au nettoiement à grande eau de cette magnifique promenade.
Quant aux arbres plantés et qui bordaient de part et d’autre une partie du cours, des élagueurs procédaient périodiquement à leur élagage. « Rarement maintenant. Pourquoi ? », nous dit-on avec amertume. Les bonnes habitudes ont, depuis, disparu du registre de la commune et ont pris place aujourd’hui certaines pratiques qui ont contribué à sa dégradation. Il y avait même un jeune paysagiste émigré qui s’occupait du désherbage et de la flore de la partie jardinière se trouvant en face de l’Hôtel de ville.
Cela fait trois décennies que le cours de la Révolution, la fierté des Annabis, n’a subi de travaux d’aménagement. Tout le monde se souvient alors de sa fermeture au public pour raisons de travaux d’embellissement entamés du temps du défunt président de l’APC, M.Hocine Chekman.
Cependant, la ville des jujubes qui aura dans deux ou trois années son tramway et son somptueux hôtel Sheraton,  devra avoir en face de ces deux importants projets un cours bien aménagé et doté de tous les équipements de commodité les plus modernes allant des distributeurs automatiques aux cabines téléphoniques en passant par les vespasiennes. De l’avis de certains urbanistes et architectes, il faut d’abord rendre à César ce qui appartient à César c’est-à-dire à commencer par la restitution de l’hôtel d’Orient aux gens du métier, ce joyau qui a vu défiler depuis son inauguration plusieurs personnalités du monde politique, artistique et sportif connues mondialement et qui y ont séjourné, est fermé au public depuis belle lurette pour des raisons de travaux. Ensuite, l’édifice qui abritait les Galeries algériennes devra être transformé en magasin général répondant aux normes internationales sans pour autant omettre la réhabilitation du passage des « Thermopyles » qui le jouxte.
Quant aux sièges des institutions, ces urbanistes et architectes préconisent également la délocalisation du Service de l’état civil de la Mairie pour redonner à celle-ci sa place qu’il faut : cet édifice où siègent uniquement les membres de l’APC lors des de différentes sessions devra abriter le bureau du Maire et l’éventuelle célébration des mariages.

lestrepublicain - 18/12/2013 - Nejmedine Zéroug

COURS DE LA RÉVOLUTION

Rendre à César ce qui appartient à César…

Mercredi, 18 décembre 2013 00:00
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Edifié du temps de Jérôme Bertagna député-maire de Bône, le Cours qui portait le nom de ce dernier, deviendra ensuite « Cours National » avant d’être rebaptisé « Cours de la Révolution » au moment de l’accession de l’Algérie à l’indépendance. Le Cours qui ressemble comme deux gouttes d’eau à la Rambla à Barcelone et à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis et qui est considéré comme l’une des plus belles promenades de l’Afrique et de l’Europe méridionale, est aujourd’hui abandonné et livré à lui-même. 

Cette grande place publique, cette merveille dont se targuaient jadis les Bônois comme se targuent les Parisiens des Champs-Elysées ou de Champ-de Mars, est devenue à la longue non seulement fade mais aussi constitue un véritable coupe-gorge pour ceux qui l’empruntent en rentrant tardivement chez eux ou pour ceux qui font des promenades nocturnes sous les arcades. 

Donc, il serait inadmissible, inacceptable de ne pas revenir sur un sujet qui tient à cœur et combien de fois évoqué par notre collègue Ammar Nadir dans les colonnes de notre journal, relatif à l’état de dégradation récurrent du Cours de la Révolution. Durant les années de l’ex-parti unique, le service d’hygiène et de la voirie procédait dès les premières heures de la matinée au nettoiement à grande eau de cette magnifique promenade. 

Quant aux arbres plantés et qui bordaient de part et d’autre une partie du cours, des élagueurs procédaient périodiquement à leur élagage. « Rarement maintenant. Pourquoi ? », nous dit-on avec amertume. Les bonnes habitudes ont, depuis, disparu du registre de la commune et ont pris place aujourd’hui certaines pratiques qui ont contribué à sa dégradation. Il y avait même un jeune paysagiste émigré qui s’occupait du désherbage et de la flore de la partie jardinière se trouvant en face de l’Hôtel de ville. 

Cela fait trois décennies que le cours de la Révolution, la fierté des Annabis, n’a subi de travaux d’aménagement. Tout le monde se souvient alors de sa fermeture au public pour raisons de travaux d’embellissement entamés du temps du défunt président de l’APC, M.Hocine Chekman. 

Cependant, la ville des jujubes qui aura dans deux ou trois années son tramway et son somptueux hôtel Sheraton,  devra avoir en face de ces deux importants projets un cours bien aménagé et doté de tous les équipements de commodité les plus modernes allant des distributeurs automatiques aux cabines téléphoniques en passant par les vespasiennes. De l’avis de certains urbanistes et architectes, il faut d’abord rendre à César ce qui appartient à César c’est-à-dire à commencer par la restitution de l’hôtel d’Orient aux gens du métier, ce joyau qui a vu défiler depuis son inauguration plusieurs personnalités du monde politique, artistique et sportif connues mondialement et qui y ont séjourné, est fermé au public depuis belle lurette pour des raisons de travaux. Ensuite, l’édifice qui abritait les Galeries algériennes devra être transformé en magasin général répondant aux normes internationales sans pour autant omettre la réhabilitation du passage des « Thermopyles » qui le jouxte. 

Quant aux sièges des institutions, ces urbanistes et architectes préconisent également la délocalisation du Service de l’état civil de la Mairie pour redonner à celle-ci sa place qu’il faut : cet édifice où siègent uniquement les membres de l’APC lors des de différentes sessions devra abriter le bureau du Maire et l’éventuelle célébration des mariages. 

Nejmedine Zéroug

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Les Commentaires

En effet Annaba, sans le cour, c'est comme retrancher une partie du corp de quelqu'un. Car ce lieu n'est pas seulement le coeur de la ville avec son animation, son ambiance et son agitation habituelle, c'est beaucoup plus que ca. Il est l'esprit et l'âme de la ville qui la caractérise et la distingue des autres. Tous les visiteurs, qu'ils soient nationaux ou étrangers qui découvrent pour la première fois notre ville, le cour n'a laissé personne d'entre eux indifférent. Tous unanimement, chacun à sa manière, n'ont pas cesser de dire leur admiration devant ce lieu. On sentait surtout chez eux un sentiment d'étonnement et de respect devant la conception de ce bel ouvrage, quant à sa disposition, son agencement, sa mise en ordre, son aménagement etc...sans oublier, il faut le reconnaître, qu'ils avaient tous au passage, une pensée aux maîtres de cet ouvrage.
J'ai eu personnellement l'occasion de visiter quelques appartements de ce lieu, avant qu'ils ne se rétrogradent. J'étais tellement surpris, à l'époque par la richesse de leur élaboration, par ce travail de réflexion et de détails, au point que je suis resté bouche bée. Un travail fait par d'admirables artisants et des métiers qui n'existent malheureusement plus chez nous. Ou bien ils sont très rares. Tels par exemple les éscaliers en colimacon parfois en bois, parfois en fer forgé où s'exprime tout l'art des ébénistes et des travailleurs du fer. À l'intérieur, c'est le sublime travail des portes en bois noble et massif, des murs imposants, des plafonds décorés de moulures, un parterre en carreaux et surtout les jolies fenêtres, avec un détail précis dont je garde toujours le souvenir à l'esprit, que sont les espagnolettes en fer ouvragé et notamment les poignées des grandes baies qui ouvrent sur l'extérieur, sculptées comme des broderies.
Justement, à ce propos, j'étais réellement ravi d'apprendre, par l'article de l'est républicain, que le wali et le maire se sont envolés pour la ville Saint-Étienne jumlée à Annaba, pour un partenariat autour du vieux bâti. Seul un partenariat compétent et sérieux de ce genre pourra nous aider à restaurer et remettre debout, pour longtemps encore, ce lieu de notre ville qui a toujours fait notre fierté.
Mon cher ricrac, tu as le droit d'être surpris du projet réalisé par le maire de l'époque Britagna dans les années 1886 début du 19 nième siècle si je ne
me trompe pas. il ne faut pas oublier aussi l'église qui le coiffé détruite pas des illuminés et qui donnée un cachet extraordinaire à notre ville.je te dis simplement qu'il n'est pas nécessaire de faire un si grand déplacement pour réaliser des projet. il simplement s'entourer de gens de confiance et des gens qui savent faire pour arriver à rendre une âme à cette ville. j'en suis sur qu'elle a bien besoin d'un lifting. il faut de l'argent et de la violenté pour porter ce type de projet. je suis sur que seul les accompagnants du devoir pourront apporter ce cachet à ce cour . les accompagnants sont issus d' une confrérie sorte de centre d'apprentissage qui garde maitrise très bien les anciens metiers: tailleurs de pierres et sculpteurs sur plâtre. ils seront les seuls à ma connaissance qui feront du cour une merveille . voila une piste qui serait intéressant d'exploiter pour rénover le cour façades et jardins.
il faut simplement !!!
et de la volonté
qui maitrise très bien
"Rendre à César ce qui appartient à César"
Très bon résumé de Nejmedine Zéroug, il n'a pas mâcher ses mots et tout au moins il a eu le courage de dire la vraie réalité, sur la dégradation du cours qui donne une mauvaise image de la situation que l'on se trouve de nos jours.

A cause d'un laisse-aller et d'abandon des bonnes manières cumulées pendant cinq décennies, vu notre jumelage avec la ville de Saint-Etienne, il serait peut-être une excellente chose de faire venir chez nous des entreprises françaises pour travailler en partenariats pour la remise en état de l'embellissement général du cours et du restant de notre ville...Bien sûr c'est dur de l'admettre pour beaucoup d'entre nous...Nous avons actuellement un nouveau wali, un maire et une bonne équipe d'APC, mais voilà malgré leur bonne volonté ils ne pourront pas rattraper la galères des années passées.
moi ce qui m'intéresse dans cette affaire c'est le résultât. le maire , me wali ont pour mission de répondre à ce besoin de rendre l'âme à cette ville que nous aimons tous. je suis très attentif à ce qui se fait dans cette belle ville. je souhaite que des entreprises viennent faire le travail pour rendre vie au cours et aux bâtiments qui l'entour.
qui l'entoure
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