Annaba: Grève au Complexe sidérurgique d’EL-HADJAR - Vers l’éviction de Kechichi

Après l’appel à une grève illégale par le président du syndicat autonome du complexe sidérurgique ArcelorMittal, une marche pacifique est prévue pour demain dimanche par le même syndicaliste qui compte à travers ces mouvements défier et narguer tous ceux  qui  cherchent à l’écarter de la tête de cette structure en s’appuyant davantage sur le soutien de plus de 4000 employés. Kechichi, cherche à déstabiliser carrément le complexe si l’on tient compte de la menace d’une éventuelle  marche à laquelle il a fait appel, après le mouvement de grève qui a drainé un nombre important des employés de l’usine. Ce dernier se trouverait actuellement face à nouveau défi, car il aurait été convoqué par la direction générale la fin de semaine dernière. D’après certaines informations, il aurait été invité à quitter carrément le syndicat d’entreprise et rejoindre son poste à l’atelier mécanique maghrébin (AMM), dont il est détaché. Une décision somme toute légale aux yeux de la loi dès lors que depuis quelques jours l’unité en question ne dépend plus du complexe sidérurgique ArcelorMittal. Dans ce contexte, Kechichi ne pourra plus représenter les employés pour la simple raison que l’AMM, est rattachée d’ores et déjà au groupe Sider. Si cette information est confirmée dans les prochains jours, l’on s’interroge pourquoi la direction générale a pris une telle décision en « sacrifiant » quelque part l’une des grandes unités du complexe. Kechechi, est-il vraiment devenu un danger pour la stabilité de l’usine ? Tout le monde sait pertinemment que cet homme sorti de l’ombre est devenu en un temps record le leader, drainant en son rang plus de 4000 employés qui lui font confiance. Cependant, barrer la route au président du syndicat autonome est une priorité pour mettre une bonne fois pour toute un terme à la menace que représente ce syndicaliste. Le retour au calme au sein du complexe, n’a été qu’éphémère avant que la tension ne monte encore une fois alors que l’usine traverse toujours une situation financière difficile.

lestrepublicain - 21 décembre 2013  - Boufessioua Sofiane