Finalement, le projet de création d’un service moderne des urgences médicales au niveau du pavillon administratif de l’hôpital Frantz Fanon a été entériné en début de semaine par le ministre de la Santé publique. Cette décision a été prise à la suite de la visite de ce dernier à l’hôpital Ibn Sina, où est implanté actuellement ce service, qui active dans des conditions catastrophiques. Selon nos sources, c’est hier que le directeur de la santé de Annaba a reçu des instructions officielles à ce sujet, une nouvelle qui sera sans nul doute accueillie avec beaucoup de satisfaction par la population de la wilaya et par les malades concernés, qui seront enfin traités dans des locaux répondant aux normes internationales et bénéficieront donc d’une meilleure prise en charge. Selon nos sources, ce nouveau service, dont la réalisation incombe au CHU, devrait ouvrir ses portes dans six mois. Ajoutons que, jusqu’ici, les patients (et surtout ceux atteints de maladies cardiaques), doivent, pour parvenir au service des urgences médicales, grimper souvent à pied pour les plus démunis, une côte de près de 30 %, le service en question étant juché au rez-de-chaussée de l’hôpital Ibn Sina, (ex-sanatorium) qui était, lors de sa création, destiné à soigner les malades atteints d’affections pulmonaires. Selon nos sources, le nouveau projet sera doté d’un service ambulancier adéquat qui permettra de faire, éventuellement, le transfert rapide des malades vers les différents services des hôpitaux, en fonction des décisions médicales, prescrites par les praticiens urgentistes.
lestrepublicain.com - 09 janvier 2014 - Farida H.
Les Commentaires
Une aide même temporaire contre la faim et le froid est la bienvenue pour nos SDF :
Il faut peut être dire que ses gens sont carrément éloignés du regard . On ne les rencontre rarement sur les places publiques tendant la main aux autres. La dignité pour eux est très importante. ils savent préserver leurs honneurs. C’est parce qu’un accident est intervenu dans leur parcours de vie qu’ils deviennent malgré eux des SDF. Les gens qu’on voit régulièrement sillonner le cours sont des habitués . je dirais au risque de me tromper sur une partie d’entre eux qu’ils sont des professionnelles de la main tendue. Ceux-là , sans aucune hésitation , ils vous apostrophent et vous fixe la somme à leur remettre. Ils ne sont pas content quand vous leur donner 10 DA. Souvent , ils demandent 50 et même plus « 100 DA ». Il est nécessaire de faire la part des choses dans ce domaine et d’éviter l’amalgame et l’exclusion de la solidarité les plus en détresse. Nes el khir, c’est une association ,en effet ,qui active depuis un certain temps déjà dans la ville . elle a fait ses preuve dans ce genre de travail. l’état doit lui fournir les moyens nécessaires pour accomplir sa mission de bienfaisance. Nous sommes amené à nous rendre à l’évidence devant leur bilan en matière d’aide. C’est sur , que les gens sont solidaire avec les plus démunies d’entre eux. Mais, l’action publique doit être concerner par le problèmes de nos pauvres au plus haut niveau. Cette mission relève du services public en premier lieu, Et , son rôle, c’est d’aidé ceux qui aident à faire baisser la souffrance des plus démunis d’entre nous. Faire du social, ce n’est pas toujours une action facile à entreprendre. Des spéculateurs peuvent s’accaparer de se créneau pour profiter de la manne de la solidarité au détriment de ceux qui ont le plus besoin d’aide. Il faudrait se méfier de ce danger et ne pas s’arrêter d’encourager les plus crédibles d’entre nous qui croient à cette mission . Le service public ne peut pas s’en passer du travail de terrain des associations.
Les pauvres et les SDF ont aussi droit dans ce pays à une part de la richesse nationale
il faut mettre:
1)Un escalator.
2)Un ascenseur.
3)Un téléphérique.
4)Une ambulance.
5)Un funiculaire.