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Annaba: Limogeage du directeur du commerce de wilaya - Un changement pour le changement ?

Publié le 12/01/2014
Le limogeage, la semaine passée, du directeur du commerce de la wilaya pour des raisons que l’on ignore, intervient au moment où l’activité commerciale  n’a jamais été aussi débridée, même si un effort a été déployé, dans la création de certains marchés de proximité pour mettre un terme à l’anarchie  créée par l’informel. Mais d’un autre côté, les citoyens assistent  ces derniers mois à une envolée sans précédent des prix à la  consommation, que la DCP s’avère impuissante à juguler au nom de la sacro sainte libération  du marché, oubliant le fait que la concurrence ne joue pas dans ce milieu où tous les vendeurs se concertent et arrêtent des prix très au dessus de la marge bénéficiaire autorisée. Mais personne ne les contrôle. Il aura même suffi d’une rumeur faisant état d’une augmentation des prix à compter de janvier 2014, pour qu’aussitôt, les tarifs de pratiquement toutes les denrées consommables soient augmentés depuis le mois d’octobre dernier, Là aussi, le passage éventuel des agents de la DCP aura été sans effet, pour peu qu’il ait eu lieu. Le stockage des boissons se fait, été comme hiver, devant la porte ouverte des commerces, dépassant largement sur les trottoirs, sous le soleil, sans que personne ne trouve à redire. Les bijoutiers, de leur côté exposent dans leurs vitrines sans crainte  aucune, des articles non poinçonnés par le Trésor, contrairement à la loi et le client  achète ces bijoux à ses risques et périls, sinon, il doit casquer 200 DA par gramme pour le poinçonnage, quand l’artisan accepte de le faire, alors que le prix déboursé par ce dernier auprès du Trésor, est de 120 DA. Parfois, la qualité même de l’or vendu n’est pas aux normes règlementaires (18 carats). Faut- il ajouter toutes les autres raisons de mécontentement des consommateurs qui durent depuis de nombreuses années, sans que personne à la direction du commerce, décide enfin d’y mettre le holà. Contrairement à la logique, ce sont les commerçants qui font la loi. L’affaire du marché de gros est là pour illustrer un laxisme qui s’avère difficile à expliquer. Pour le marché central, il faudra un début d’incendie, heureusement maitrisé, par les mandataires pour qu’enfin l’entreprise choisie pour sa réhabilitation commence son travail. Les consommateurs, livrés pieds et poings liés à ces véritables prédateurs dans tous les secteurs du commerce, voient leur pouvoir d’achat rétrécir comme une peau de chagrin. Ce n’est pas pour rien que Annaba détient la triste réputation d’être la ville où la vie est la plus chère d’Algérie. Jusqu’à quand ? «  Ce n’est pas le changement de directeur du commerce qui importe, mais les méthodes de travail, la rigueur dans le contrôle,  la compétence qui doivent prévaloir, si l’on veut que notre ville soit enfin débarrassée de sa triste réputation dans tous les domaines de la vie du citoyen. Les personnes qui se succèdent dans les postes-clé n’ont parfois jamais fait connaissance avec les réalités du terrain. Ils s’en tiennent aux feuilles de route et aux paperasses. Ils ne font preuve d’aucune initiative personnelle. C’est cela qui doit changer ! » nous a révélé un cadre de la direction du commerce, blasé par le laxisme qui prévaut dans notre wilaya.

lestrepublicain.com - 12 janvier 2014 - Farida H
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