Annaba: ACCUSÉ D’HOMICIDE - La mère d’un policier demande une contre expertise

C’est une mère en plein désespoir qui s’était présentée à la rédaction du quotidien, munie d’une liasse de lettres qu’elle avait adressée à plusieurs ministres. La plus poignante est celle dont le Premier ministre a été récipiendaire. Après avoir relaté les faits pour lesquels son fils Kahli Ferzdalk est accusé et qui sont d’une gravité extrême puisqu’il est poursuivi pour avoir commis un homicide volontaire avec préméditation et guet apens. Passible d’une grosse peine de prison. Le recours qu’introduit la mère concerne la distance à partir de laquelle sont partis les coups de feu qui avaient causé le décès de l’épouse. Cette distance n’a été déterminée –d’après la mère- que six mois plus tard par le médecin légiste et non par un expert en balistique. Le tir aurait été exécuté à plus de 15 cm. D’autre part dans le premier rapport elle affirme que les mains de son fils ne portaient pas de traces de poudre.
Ce qui pour elle infirme la thèse de l’assassinat. Elle insiste également sur l’examen de la couette qui porte les traces de tirs et qui est une pièce maîtresse pour innocenter son fils. La réouverture d’une enquête plus approfondie en faisant appel à des balisticiens est le vœu le plus cher de cette femme qui ne vit plus comme les autres depuis que son fils, un policier modèle, d’après ses dires se trouve incarcéré.

lestrepublicain.com - 16 janvier 2014 - A.C