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Annaba: Surpopulation carcérale - Les détenus de plus en plus à l’étroit

Publié le 19/01/2014
Les détenus qui sortent des maisons d’arrêt après avoir purgé leur peine sont unanimes à signaler les conditions très difficiles de leur séjour en prison, du fait de la promiscuité due au manque de place. Cette surpopulation carcérale est surtout ressentie à la prison de Bouzaâroura, conçue au départ pour accueillir 600 détenus. Aujourd’hui, elle  en abrite près de 2300, selon une source proche de ce dossier. « Il en arrive tous les jours, parfois une trentaine, une quarantaine d’un seul coup » ont déclaré d’anciens détenus « les nouveaux venus dorment dans tous les espaces libres, et jusque près des toilettes ». Le projet de création de 81 nouveaux établissements pénitentiaires aux normes internationales, annoncé il y a plus de trois ans par le ministère de tutelle dans le cadre de la réforme de la justice, a concerné dans une première étape, les  régions des Hauts-Plateaux, où des prisons sont actuellement en construction, mais l’urgence se fait aussi sentir dans une ville comme Annaba où les mises sous mandat de dépôt sont de plus en plus nombreuses. L’option des travaux d’intérêt commun  proposée aux détenus dans certaines conditions, pour libérer un tant soit peu la pression exercée sur les prisons, reste encore assez timide selon nos sources, les  détenus, surtout les jeunes, préférant de loin  l’inactivité offerte en maison d’arrêt. Les magistrats comptaient beaucoup sur cette alternative, mais elle n’a pas eu, du moins pour le moment, les résultats escomptés. Rappelons que le projet de réalisation d’un centre de  réhabilitation des anciens détenus, lancé il y a plus de six ans, tarde lui aussi à voir le jour malgré l’évidence de son utilité au bénéfice des personnes ayant payé leur dette à la société, et décidées à reprendre une vie sociale normale. La  responsable de la cellule de communication de la P.J  a révélé jeudi que le 17 et le 1548, des lignes mises à la disposition des citoyens pour  dénoncer des agissements suspects, sont de plus en plus utilisés par  les citoyens, aussi bien pour se protéger que pour protéger les autres. Des actes civiques qui permettent de mettre fin aux agissements des malfrats de tous acabits qui écument certains quartiers. C’est ainsi que  la semaine passée, près de deux kilos de drogue ont été saisis dans un logement de la cité Auzas grâce à un coup de fil passé sur le 17. Munis d’un mandat de perquisition, les policiers de la brigade des stups ont pu effectuer cette saisie et procéder à l’arrestation du mis en cause, un ancien repris de justice qui n’en est pas à son premier coup. Ajoutons dans la foulée, toujours selon la même source, qu’un  repris de justice âgé de 21 ans et son complice âgé de 24 ans, ont été arrêtés jeudi par la police, à la suite de l’enquete effectuée sur le cambriolage d’un appartement sis à la cité Kouba, au cours duquel les deux voyous ont subtilisé la somme de    1 milliard 600 millions de centimes, ainsi qu’un lot important de bijoux. Les voleurs avaient utilisé de fausses clés et avaient laissé  sur les lieux, leurs empreintes digitales qui ont été exploitées par les limiers de la police scientifique.

lestrepublicain.com - 19 janvier 2014 -  Farida H.
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