Les plus âgés ont à peine 42 ans, et ils avaient accompli leurs devoirs d’Algériens soucieux de la Sécurité nationale en répondant « présents » lors de leur rappel sous les drapeaux durant la décennie noire. Certains sont tombés au champ d’honneur, d’autres sont restés handicapés et ceux qui ont été renvoyés dans leurs foyers réclament un droit qui leur a été promis lors de la campagne présidentielle le 29 Juin 2009. La promesse était de les aligner sur les pensionnés d’anciens moudjahid. La reconnaissance des réservistes qui ont servi le pays durant ces années de braise, le bénéfice entier des avantages de la Concorde nationale ainsi que les indemnités morales et matérielles acceptées par le haut commandement de l’ANP, l’instauration d’une loi et d’un texte règlementant des pensions mensuelles aux réservistes, la prise en charge en cas de maladie par les centres médicaux de l’Armée, et enfin la priorité pour les réservistes en cas d’attribution de logement ou d’emploi, toujours selon les promesses du Haut commandement de l’armée. Telles sont les principales revendications qui ont amenées ces réservistes à se présenter devant le siège de la wilaya ce 20 janvier et ceci afin de remettre une plateforme portant tous leurs espoirs à M. le Wali. Comme ils réclament également la régularisation de leurs situations vis-à-vis de la Sécurité sociale, qui avait fait l’objet d’une circulaire du Chef d’Etat-major de l’ANP, sous le n° 188/N.A.5 /1995. La liste des revendications comporte également le droit à un crédit sans intérêts, le droit d’acquérir une licence d’exploitation d’un café, taxi etc… Pour finir ils tiennent à souligner que leur manifestation est paisible, claire, que leurs demandes sont légitimes et que seule l’Algérie compte pour eux et qu’ils la portent dans leurs cœurs.
lestrepublicain.com - 21 janvier 2014 - Ahmed Chabi
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