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Annaba: SIDI HARB II - Le quartier otage d’une seule personne

Publié le 25/01/2014
Une seule personne tient tout le quartier de Sidi Harb II en otage en s’opposant aux travaux de réhabilitation de la route principale d’accès à ce site, aussi bien pour les dizaine de résidences particulières que pour plus de 120 familles occupant la promotion Gasmallah, en contrebas. C’est ce qui ressort d’une correspondance de la direction de l’urbanisme de la wilaya, adressée au maire où il lui est demandé de trouver une solution au problème que pose la propriétaire du lot n° 92 et à son opposition, autant par dépôt de plainte que physique, à l’encontre de l’entreprise chargée des travaux qui avait déjà procédé aux terrassements, aplanissement de la voie et pose de gravier concassé, environ 600 m3, avant de s’interrompre. Il faut rappeler que ces travaux  sont réclamés par les résidents de ce quartier depuis des années et qu’au moment où ils avaient commencé, la même personne s’y était opposée en réclamant comme sienne une partie de la voie ; déboutée elle s’est encore une fois opposée aux travaux au prétexte de fissures provoquées dans son habitation par l’activité des engins de chantier. Mais ces allégations, selon les résidents du quartier et surtout de la promotion Gasmallah, remontent à la construction de cette promotion et comme ils étaient directement concernés, ils étaient au courant des démêlés du promoteur avec cette propriétaire et surtout du fait que suite à sa plainte elle avait été indemnisée, une somme rondelette et n’invoque encore ces fissurations que pour bloquer des travaux d’utilité publique parce qu’elle n’avait pas réussi à obtenir le bout de voie qu’elle estimait faire partie de son lot. Il faut rappeler aussi que ces lot étaient occupés par des constructions précaires et illicites et  s’ils ont été cédés aux occupants au titre de l’auto construction avec parfois des délimitations approximatives, selon l’étendue de l’occupation, aucun acte de propriété n’a encore été établi, ce qui laisse encore la place à des tentatives d’extensions, ce qui deviendrait un fait accompli au moment des régularisations qui auront bien lieu un jour prochain. Maintenant les matériaux déjà posés par l’entreprise en charge des travaux, ont déjà subi des dégradations dues aux intempéries, pendant que le chantier était à l’arrêt du fait de cette opposition. Et comme de juste, l’entrepreneur refuse d’assumer cette perte qui n’est aucunement de son fait ; aussi on se demande maintenant qui va payer cette perte sèche et ce que peut faire la commune quand une direction de l’Etat se dit impuissante à trouver une solution. Et la justice ? Elle existe pourtant dans ce pays et personne n’a le droit de s’opposer à des travaux d’utilité publique surtout quand ils concernent des centaines de personnes  qui vivaient un calvaire avec cette voie qui a fait l’objet de nombre d’écrits y compris dans la presse, suite aux plaintes récurrentes des résidents du quartier, pendant des années. Il existe aussi des experts dans ce pays qui peuvent dire si cette personne est dans son droit en invoquant le prétexte des fissures ; et si cela s’avérait il y a aussi d’autres experts agréés par la justice qui peuvent lui garantir une indemnisation, toujours par voie judiciaire et sans que les travaux ne soient interrompus. Mais c’est le problème à Annaba plus que partout ailleurs, les décisions et les initiatives personnelles contraires à toutes les lois passent avant…la loi, comme si un autre Etat existe à l’intérieur de celui-ci.  Et malheureusement, ce sont des institutions de cet Etat  qui y encouragent en oubliant de faire preuve de la fermeté qu’un véritable Etat de droit est tenu d’appliquer à tout ce qui est d’intérêt public et au bénéfice de la majorité face aux intérêts particuliers.

lestrepublicain.com - 25 janvier 2014 - Ammar Nadir
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Les Commentaires

En effet, des travaux effectués tout près des habitations, peuvent causer des fissures. Mais à condition que l'entrepreneur ait utilisé de la dynamite ou bien qu'il y aurait eu glissement de terrain suite à ces même travaux. Apparemment ce n'est pas le cas.
Les fissures peuvent provenir également des imperfections et des malfacons lors
de la construction de la maison. Ce qui d'ailleurs, n'étonnerait personne vu les énormes compétences dont nous jouissons.
Il y a aussi une autre question qui s'impose: Si les travaux sont à l'origine des fissures, il devrait y avoir également dans les autres maisons tout près du chantier ? Là aussi ce n'est pas le cas.
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