Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba: LE CALVAIRE À BOUKHADRA III - Un ilot sur une mer d’égout
Zone Membre
Publicités

Annaba: LE CALVAIRE À BOUKHADRA III - Un ilot sur une mer d’égout

Publié le 26/01/2014
Le bâtiment n°1 du bloc 5 de la cité des 560 logements de Boukhadra III, ressemble actuellement à un ilot mais sur une mer d’égout ; les égouts dont les canalisations détériorées inondent les soubassements de cet immeuble ainsi les n° 9, 10 et 11 du bloc 2 de cette cité et tous les alentours, se mélangeant, par ailleurs à l’eau potable qui sort des innombrables fuites sur le réseau d’AEP. Et malgré la saleté, les odeurs nauséabondes, le risque sanitaire et les plaintes des résidents, cela dure depuis novembre 2013, ou le dallage des trottoirs avait même été soulevé par endroits, par l’eau de pluie sortie des canalisations détériorées. On parle ici d’une cité qui n’est occupée que depuis un peu plus d’une année et qui est déjà délabrée par la faute de malfaçons criardes dans les constructions. La malhonnêteté n’est pas seulement du côté des constructeurs indélicats mais surtout du côté de ceux qui étaient censés suivre et contrôler les travaux. D’ailleurs, les services techniques de la commune d’El-Bouni, n’arrivent même pas à trouver l’entrepreneur  qui a construit ces blocs d’immeubles, pour obtenir les plans des canalisations détériorées. Et le mal est encore plus grand pour les appartements en rez-de-chaussée dont le sol s’est affaissé, obligeant les services de l’OPGI à procéder au bricolage de conduites de fortune pour l’évacuation des eaux usées et certaines autres conduites, de fortune également, ont été posées par les résidents eux-mêmes qui ne peuvent pas changer grand-chose à une situation risible si elle n’était tragique. En effet, il n’y a qu’ici que l’on livre des cités neuves et en ruine en même temps ; pourquoi ? Parce qu’il y trop d’argent à partager et une indifférence totale, encouragée par l’impunité, quant au sort des occupants. Personne n’est mis en cause, on ne demande de compte à personne et pourtant c’est l’argent de l’Etat qui est mal dépensé et c’est la vie de la population qui est en danger. Cette cité de plus de deux mille familles et si on compte par personnes, elles sont quelque 10 000, fait face à un pôle universitaire et pour cela justement, devait constituer des ensembles, certes sociaux mais améliorés et de qualité. Ce qui n’est aucunement le cas et il faudrait dès maintenant prendre les mesures pour essayer de remédier aux problèmes des malfaçons, avant qu’il ne soit trop tard et que l’on arrive au point de recaser des familles qui avaient été…recasées.

lestrepublicain - 26 janvier 2014 - Ammar Nadir
« Actualité précédente
Annaba: SIDI SALEM - La colère des habitants face au défaut d’éclairage public
Actualité suivante »
Annaba: CITÉ OUED FORCHA - Antenne APC trop exiguë et personnel débordé

Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires