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Annaba: DES CHANTIERS SANS FIN - La Coquette, une cité en perpétuelle (re) construction

Publié le 28/01/2014
Chantiers interminables, ville complètement saturée. Tel est toujours le visage d’Annaba, qui, pourtant, rêverait de devenir une cité méditerranéenne de premier plan. Mais le décor est tel que beaucoup reste à faire. Entre les travaux du pont devant relier la RN 16 au centre-ville et ceux de l’hôtel Sheraton, entre autres, Annaba ressemble à s’y méprendre à un immense chantier qui devrait faire de cette ville une cité ultramoderne disposant de toutes les commodités. En attendant d’ailleurs l’aménagement du tramway dont le tracé est sujet à caution (voir nos éditions précédentes), Annaba a tout pour être une métropole à la fois régionale et méditerranéenne de premier plan. Cependant, beaucoup reste, semble-t-il, à faire. Commentant la fameuse pénétrante accédant directement à proximité du port, un habitant s’est interrogé sur la date effective de livraison de cette dernière aux automobilistes. « On ignore la date exacte de fin des travaux, se demande-t-il. Ça a l’air de perdurer de plus en plus. D’ailleurs, on ne sait même pas encore par où les automobilistes vont y accéder et d’où il vont en sortir ». Le chantier de l’hôtel Sheraton lequel devrait redonner une certaine image que la quatrième ville d’Algérie a perdue depuis plusieurs années. Et quotidiennement, ce ne sont que véhicules de service et engin qui bloquent la circulation automobile. Ce qui a le don d’agacer Ahmed, chauffeur de taxi qui emprunte régulièrement cet axe pour se rendre du côté de l’Avant-port ou de la corniche. « Je suis exaspéré rien qu’à l’idée de savoir qu’un hôtel de ce genre soit en cours de construction ici même, s’enrage-t-il. Pourquoi on-t-il choisi ce site ? Et en plus à proximité de la Place d’Armes ? On n’a pas idée de construire un hôtel de luxe à un endroit pareil. C’est comme si on construisait un Sheraton juste en face des favelas de Rio ! Quand je pense que Sellal est venu pour inaugurer les travaux… » Beaucoup d’habitants d’Annaba estiment que, plutôt de se lancer dans des travaux jugés à bien des égards titanesques, il aurait été plus judicieux de procéder à la réhabilitation plus qu’urgente de certains quartiers, à l’instar de la Place d’Armes ou même des environs de la gare SNTF. Bien sûr, diront certains, la ville a connu des extensions sans précédent depuis l’indépendance. Annaba en 2014 diffère beaucoup de Bône en 1962. La ville s’étend maintenant jusqu’aux contreforts de l’Edough. « Cependant, regrette Amar, urbaniste, la ville a grandi de manière trop anarchique, d’où ces problèmes de surpopulation à certains endroits. D’une cité à vocation essentiellement balnéaire, Annaba est devenu un poulailler géant à ciel ouvert. Je regrette de le dire, mais nos élus ont une conception de l’urbanisme complètement étrangère à ce qui est censé être aux normes universellement reconnues ». Quid de la nouvelle aérogare ? Le chantier est aux arrêts depuis plusieurs mois et rien n’indique encore si les travaux vont reprendre ou non. « Une ville comme Annaba devrait disposer d’un aéroport digne de ce nom, commente un responsable d’une agence Air Algérie. Les structures actuelles existantes sont celles que nous ont léguées les Français en 1962. L’aéroport Rabah-Bitat est complètement saturé. Il devient plus qu’urgent de reprendre les travaux de la nouvelle structure, à l’instar de ce qui s’est fait à Constantine, où, forcément, l’on respire mieux ». Le réseau routier est tel que la ville continue de suffoquer. L’habitat anarchique a encore de beaux jours devant lui. Les infrastructures seules ne peuvent répondre à une demande sans cesse croissante. Mohamed Mounib Sandid, l’actuel wali, se retrouve devant un vaste chantier qu’il devra mener à bien s’il veut s’attirer faveurs et respect de ses administrés.

lestrepublicain - 28 janvier 2014 - Lakhdar Habib
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"Méditerranée, notre mer à tous"

TV France 2:a ne pas rater, mardi 28/02/2014 à 20h45.
La Méditerranée est bien plus qu'une mer, c'est un berceau des civilisations humaines. Avec elle, l'homme a imaginé l'agriculture, le commerce, pensé la démocratie et écrit les pages des religions majeures de la planète. La Méditerranée, c'est aussi 427 millions d'habitants, et 24 pays différents. Pourtant, cette mer est aujourd'hui au centre des guerres et des crises à répétition. A-t-on oublié ce que veut dire Méditerranée? Ce qu'elle propose au monde de demain? Pour répondre à ces questions, Yann Arthus-Bertrand entame un voyage aérien, raconté par Gérard Darmon, à la rencontre d'une mer au destin unique: La Méditerranée est vue du ciel, avec le survol de la Libye, du Liban, de l'Egypte ou de l'Algérie.(O.P.TV).
"La soif du monde"

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L'eau: l'un des enjeux majeur à la survie des populations.
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