“Un complot orchestré par des forces occultes” selon l’incriminé - Le secrétaire-général de la faculté des Sciences de la Terre de l'université Badji Mokhtar de Sidi-Amar se dit : «honnête, n'est pas corrompu et semble faire l'objet d'un complot ourdi et bien concocté par des individus de l'intérieur et l'extérieur de l'université dont les desseins sont inavoués». Cette déclaration a été faite par ce responsable dans notre rédaction avec laquelle il a pris attache pour balayer d'un revers de main son arrestation et encore moins la corruption dont il a fait l'objet. Le SG incriminé dans cette affaire, en l'occurrence Bardjem Hocine, pointe un doigt accusateur en direction d'une entreprise de sous-traitance dont le propriétaire est plus que douteux, connu à Annaba et surtout dans la commune d'El-Hadjar pour son incorrection. «C'est une information véhiculée par des gens malintentionnées dont cet entrepreneur» tonne le S.G. de la faculté des Sciences de la Terre, qui a été suspendu provisoirement par le nouveau boss, auprès duquel cet entrepreneur s'est plaint pour tentative de corruption, créée par son imagination fertile. « J'ai 26 ans de loyaux services et je ne suis ni responsable, ni membre de la commission des ouvertures des plis, laquelle est présidée par le doyen. Alors de quelle manière aurais-je tenté d'exiger une contrepartie pour l’attribution d’un marché ? La seule fois que j'ai eu affaire à cet individu est de l'avoir sommé de ne plus opter pour des jeunes femmes de ménage. Ces dernières, qui portaient de simples collants sous le tablier, donnent l'allure beaucoup plus de femmes à mœurs légères qu'à des femmes respectables », a tenu à préciser M. Berdjem. La question que posent de nombreux responsables universitaires, comment peut-on suspendre un responsable aussi intègre, sur la base des accusations verbales, avancées par un élément de l'extérieur qui plus est sans preuve aucune ? La psychose dans le milieu des responsables s'installe d'ores et déjà après cette décision, le moins que l'on puisse dire, sévère et injustifiée d'autant plus que l'accusateur est loin d’être intègre, selon les dires du même Berdjem.
lestrepublicain.com - 30 janvier 2014 - B. Salah-Eddine
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