Personne ne comprend pourquoi cette situation est survenue et pourquoi elle perdure. Le sachet de lait à presque disparu et se fait désirer. Les approvisionnements par les livreurs de ce produit vital sont assurés de manière parcimonieuse. Le camion de livraison est toujours le même mais la quantité de sachets ne répond plus à la demande.
Les épiciers et laitiers de quartiers sont mis ainsi dans la gêne, car obligés qu’ils sont de réserver le quota de chacun de leurs clients attitrés et cela ne suffit pas à satisfaire tout le monde. Cela les pousse à servir sous le comptoir ce produit pourtant subventionné par l’Etat. L’augmentation des prix du lait en poudre sur le marché international et qui est quand même importante, puisqu’elle était de 47% en décembre 2013 n’est pas à supporter par les petites bourses. Cette situation nous rappelle la fin des années 70 où la population faisait la queue durant des heures pour pouvoir acheter une plaque d’œufs ou une boîte de concentré de tomate. La vente concomitante qui avait causé pas mal de désagréments au petit peuple quand il fallait accepter une pioche ou un
marteau pour obtenir un bidon d’huile de cinq litres, on la croyait disparue après le programme anti pénurie (PAP) de feu le Président Chadli. Le lait en poudre a subi une hausse inacceptable car ce qui se vendait à 170 DA il y a à peine quelques mois est cédé aujourd’hui à 360 DA la boite de 500 grammes. Le petit peuple ne sait plus à quel saint se vouer.
La pénurie s’est bien installée, malgré les promesses avancées que cela est conjoncturel et les familles risquent de continuer à souffrir, sachant que la subvention profite beaucoup plus aux industriels qu’à elles.
lestrepublicain.com - 02 février 2014 -Ahmed Chabi
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