Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/ Annaba: TRAFIC DE STUPÉFIANTS - “El-Zargua”, une nouvelle drogue m...
Zone Membre
Publicités

Annaba: TRAFIC DE STUPÉFIANTS - “El-Zargua”, une nouvelle drogue mise au point à Annaba

Publié le 05/02/2014
“El-Zargua”, est un narcotique qui vient d’être mise au point, à Annaba, révèlent des sources proches du milieu des stupéfiants. « Elle a été fabriquée, à la base, d’un mélange de substances, puisé à partir de nombreux et différents composants chimiques de psychotropes », précise-t-on. Les experts les plus avertis ont qualifié les inventeurs d’El-Zargua, de « sommités dans le domaine médicale ». Une chose est sure, assurent ses adeptes, El-Zargua, c’est du top, de la vrai dure, dont ses effets sur le consommateur sont imminents et immédiats.
Toujours selon les adeptes, ses enchaînements et conséquences sont cinq fois plus efficaces qu’El-Hamra, le dernier cri du monde des drogués, mise au point en 2009 et laquelle a eu raison de la santé de beaucoup de jeunes innocents. La nouvelle star de Annaba, qui assure une « navigation » presque parfaite aux opiomanes, est écoulée à flot au sein d’un milieu juvénile totalement déboussolé et livré à lui-même, à l’image de ceux des cités limitrophes « Bormat El-Gaz » et Lauriers roses, devenues par la force des choses des hauts lieux du trafic de drogue. Et on comprend maintenant le pourquoi de la violence qui s’est installée d’une manière brutale dans la cité d’Annaba où le fer est quotidiennement croisé. Les bilans des différents services de sécurité signalent des jeunes âgés de 18 à 30 ans de plus en plus compromis dans le milieu du crime organisé, notamment au sein des narcotrafiquants et des contrebandiers. A titre d’exemple, sur un espace de 100 m3 du côté de Bormat El-Gaz, l’on dénombre une centaine de dealers, bien structurés et organisés et qui vendaient du kif traité, selon des habitants du quartier qui ont préfère garder l’anonymat. Mais, pour des cadres en matière de sécurité, en autorisant l’installation des « égarés » et leurs familles notamment dans les bourgs de Sidi-Ali (Berrahal) et de Boussadra et Bouzâroura (El-Bouni), la Coquette allait changer totalement de statut pour devenir la « capitale du crime organisé ». Ainsi, Annaba allait quelques années plus tard, sombrer en profondeur dans des « agressions » économiques, généralement œuvres des repentis qui, hier, hagards et égarés dans les aquis, sans nourriture, mal habillés, mais, aujourd’hui font une entrée fracassante dans le commerce informel, faisant, ainsi, la jonction avec les rentiers du système, en l’occurrence ceux de l’import-export. L’argent du racket est recyclé par les « barbus », intouchables et ayant bénéficie de la clémence du pouvoir. Cela n’échappe à personne et le simple citoyen constate de visu cela, en assistant impuissant à la naissance d’une nouvelle race « d’investisseurs » de l’argent sale (drogue et racket), notamment dans certains créneaux tels que le transport, la téléphonie potable, les vêtements et les cosmétiques. Et depuis, la saga des scandales alimente la scène annabie en matière de blanchiment d’argent, contrebande, violence policière, détournement, trafic du confier, immigration clandestine, trafic de drogue, de psychotropes, de munitions, de véhicules et de fausse monnaie, faux et usage de faux et kidnapping. En effet, Annaba, que certains nostalgiques continuent toujours à appeler la coquette, est aujourd’hui une ville à risques. L’antique « Bouna » du grand théologien Saint Augustin, fait peur, de nuit comme de jour, aussi bien aux Annabis qu’aux visiteurs. Désormais, violence, trafic, scandale, drogue et sexe caractérisent la ville des rives de la Seybouse, qui semble aujourd’hui livrée à elle-même plus que jamais aux groupes de malfrats, dignes des sectes. Autre révélation de taille, ces brigands seraient, selon nos sources, chapeautés et dirigés par des personnes instruites, autrement dit, par des universitaires souvent au chômage et ce qui augure, estime-t-on, un lendemain à haut risque pour la société. Et la liste est longue encore. Un peu trop longue pour la troisième ville d’Algérie qu’est Annaba.

 lestrepublicain.com - 05 février 2014 - B. Salah-Eddine
« Actualité précédente
Annaba: PLACE D’ARMES - L’OCRAVA déclare le N°4 de la rue de Tunis inhabitable
Actualité suivante »
Annaba: EL BOUNI - Toujours pas de passerelle sur la RN16

Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires